Pensées horribles..

L'immeuble..

Elle était là, sur le toit d'un immeuble, elle était paniquée, c'était le seul endroit où elle voulait aller. Après quelques minutes, elle décida d'appeler son copain. Il répondu sans se soucier de ce qu'elle s'apprêtait à faire.
Elle ne savait pas trop quoi dire, elle commença à sangloter et il compris..
Il compris qu'elle ne se sentait pas bien, elle avait juste le courage de lui dire qu'elle était plantée là, sur un toit, parmi les immeubles de la ville..
Elle commença à paniquer en disant qu'elle ne se sentait pas bien, tout ce qu'elle voulait s'était d'être libre.
Il lui dit que partir ne signifiait pas, être libre, juste être enchaîné de nouveau à une autre réalité, celle de la culpabilité, de la peur, du fait de ne pas se libérer..
Il n'arrivait pas à trouver les mots d'habitude mais là il lui avait dit juste ce qu'il avait sur le cœur, il avait une peur noire, d'un noir si profond qu'on ne pu savoir s'il y avait réellement un fond, c'était un gouffre sans fin.
Plus l'appel durait, plus il pouvait tenter de la retrouver. Il lui demanda pourquoi elle ne se sentait pas bien, mais elle n'avait pas compris que c'était pour gagner du temps. Après des dizaines de minutes à parler, il ouvra une porte, et la vit à l'autre bout du toi, en train de parler dans le vide, elle ne l'avait pas remarqué, il marmonna de continuer pour ne pas éveiller les soupçons. Après avoir marché suffisamment longtemps, il lui parla, alors qu'il était seulement à un mètre d'elle. Elle commença à se retourner pour ne pas se confronter à lui, mais il lui prit sa main et la jeta contre lui et la garda dans ses bras de toutes ses forces. Il lui dit de se calmer, qu'il était là, mais rien n'y faire, elle ne voulait pas l'écouter. Il la serra encore plus..de plus en plus fort pour qu'elle finisse enfin par se calmer. Après un très long moment, certainement le plus long, il la lâcha, lui prit sa main et l'emmena loin, très loin de cette angoisse, de cet immeuble, de cette vie..