Je m'appelle Skadi , j'ai 14 ans et j'habite dans une ville traversée par un chemin de fers. J'ai une vie normal, malgré un prénom pour le moins original, selon mon père, il m'a été donné en hommage à son meilleur ami, qui adorait la mythologie nordique. J'habite dans une belle maison au crépi bleu ciel, et rien n'est plus important pour moi que d'entendre passer les trains juste a coté de ma chambre, il n'y rien de mieux pour me calmer. Ma chambre est très simple : elle comporte un bureau de bois claire et un lit, ses murs bleu marine sont entièrement recouvert par des poster‚ de film tel que Mad max: Fury road ou De, ou encore ceux de l'univers Marvel, ma vie ressemble à une longue suite de clichés que j'aime, même si comme le dit si bien mon père, je rêve d'aventure en solitaire avec les cheveux au vent.
Cette année, ma cousine est venus pour deux semaines pendant le vacances d'été, et aujourd'hui sa mère nous rejoins. Nous allons la chercher à pied à la gare qui n'est pas loin, mais nous sommes coincés depuis 30 minute maintenant, derrière la barrière de sécurité du passage à niveau. Ma cousine Alice s'impatiente :«- Je lui est promis qu'on seraient la! Merdeuh!
- Le train doit être en panne, on va finir par passer t'inquiète!
-Quand on sera passée, ce sera dans deux siècle au moins, Ma mère sera déjà la!
-Deux siècle ?! Tu exagère quand même.
-Non pas du tout, moi je passe sous la barrière!
-Tu veux rire! Et si le train arrive tu feras quoi?
-Je me jetterais sur le côté comme Tris pourquoi? Et puis, de toute manière, il n'arrivera pas, t'as peur, avoues!»
Sur ce, elle enjambe la barrière et commence a traverser. Elle se retourne et me regarde en criant et en levant les bras vers le ciel:
«-Tu vois!
-Ali, reviens tous de suite! dis je d'un ton pressant
-Toi rejoins moi!
- Non.
-Allez fait pas ta trouillarde!»
Tous d'un coup j'entends le crissement des rails qui annonce l'arrivé d'un train. Je hurle «Ali!», mais elle ne m'entend pas, figée par la peur, elle regarde le TGV s'avancer vers elle à toute vitesse. Je veux me jeter sous la barrière et la tirer de ces foutu rails, mais, deux bras puissants se referment sur moi et m'empêchent de bouger. Je me débat, j'hurle, mais c'est déjà trop tard, le train la percute de plein fouet. J'entend les os craquer, elle me lance un dernier regard terrifié et dans un dernier mumure, ses lèvres forment, mon nom, «Skadi». J'arrête de bouger, le type me lâche et je m'effondre comme une poupée de chiffon sur le sol, j'aimerai, au j'adorerais, je voudrais pleurer, mais, mes yeux restes sec. Je suis muette à cause du choc, mon esprit comprend petit à petit ce qui vient de se passer et je repasse en boucle la scène horrible que je viens de voir. Alors, enfin, je me roule en boule et je pleure. Après, tout, à l'air de se passer en accéléré, l'arrivée de la police, moi les suivants, l'œil hagard, les cris de la mère d'Alice en apprenant la nouvelle et l'expression de terreur absolue sur le visage d'Alice qui passe en boucle dans ma tête. Mon arrivé aux urgences et l'impression d'étouffer sous la foules d'infirmiers et de medecins, les mots répétés en boucle à mon oreille: «elle est en état de choque.»
Deux jour plus tard j'étais de retour chez moi, je m'effondre sur mon lit et pleure. Le lendemain je pars faire les courses, pour ça je dois traverser le passage à niveaux. En arrivant devant, je suis figée, je panique et fait une crise d'angoisse, je n'arrive plus a respirer, je commence à pleurer. J'entend le battement rapide de mon coeur que n'arrête pas d'accélérer et que je n'arrive pas à calmer; je me retourne et pars en courant. Au bout d'une bonne minute, ma crise de panique n'est pas passé. je m'arrête et m'accroupie contre le mur d'une maison pour respiré, je sors d'une main tremblante mon IPod et mes écouteurs que j'enfonce dans mes oreilles et met Bring it back de Shawn Mendes a fond. Au bout d'une dizaine de minutes je suis suffisamment calme pour me redresser, je fais demi tour et rentre d'un pas aussi vif que possible chez moi. Pendant trois mois, je fais des cauchemar toutes les nuits. La rentré des classes fut particulièrement éprouvante pour moi, les élèves me lançaient des regards apitoyé et compatissant mais je ne voulait ni de leur pitié ni de leur compassion. Heureusement le collège était de notre côté des rails, je vis un psychologue pendant le premier mois mais après j'ai refusé d'y aller, je ne voulais pas en parler. Ca me faisait plus de mal que de bien. Ainsi passa trois mois, trois mois d'enfer entre les crise d'angoisse et les cauchemars, le regard des autre et la construction lente d'une muraille plus dure que du béton armé autour de mon cœur. Puis Maman m'annoça qu'on déménageait à Yukon.______________________________________________________________________________________
Hey petit TeenWolfer!Prologue long mais indispensable pour la suite. J'espère que ça vous a plu, commenté positivement ou négativement. Je posterait au moins 1 fois par mois, plus pendant les vacances, avant l'entrée dans teenwolf il faut attendre un peu mais ça arrive dans Maximum 5 chapitre, la fiction se passera entre la saison 4 et la 5. Je crois que j'ai tous dit, Non! si vous avez une idée de titre mieux je suis partante!
:) bisou!
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I don't know / Teen Wolf
Romance*** «Elle n'aurait pas du, j'aurai du la retenir, j'aurais du l'empêcher de faire ça, c'est de ma faute. » Voilà la phrase qui s'est répété en boucle dans mon esprit pendant 3 mois après l'accident de ma cousine. Assailli par le tristesse, je dépéri...