C'était un jour banal pour toi. Tu t'étais rendue en classe comme à ton habitude et pour ne pas changer, tu t'étais ennuyée dès l'instant où le professeur avait ouvert la bouche. Tu étais une fille rêveuse pour qui toutes les formes d'art étaient magnifiques. Tu n'aimais pas rester assise sur un banc alors que dehors le monde s'offrait à toi. Pourtant, tes résultats scolaires n'en étaient pas moins excellents même si tu aurais largement préférer avoir tes écouteurs dans tes oreilles que d'entendre les voix parfois stridentes et agaçantes de tes professeurs. Ton regard se baladait partout dans la pièce quand tu remarquas un bout de papier dépassé du mur. Tu t'en saisi aussitôt avant de marquer dessus un salut et oublia bien vite le papier. Le lendemain, tu le repris à la même place mais tu y vis griffonner un salut. C'est ainsi que votre relation commença... le manège se répétant durant d'innombrables semaines où vous appreniez à vous apprivoiser. Ce ne fut au bout de trois mois de conversation qu'il te proposa d'aller boire un café. Ce que tu ne déclinas pas. Dès lors, vous êtes devenus de bons amis voir de très bons amis. Tu te fis prendre en grippe bien plus qu'avant quand ça se sut. Ta meilleure amie se dévoila sous un nouveau jour. Une hypocrite près à tout pour lui car elle en était amoureuse. Il venait souvent chez toi bien que les trois quarts du temps vous étiez en sortie dehors. Quand vous restiez à la maison, vous ne sortiez presque pas de ta chambre. Ta chambre était grande avec une mezzanine où se trouvait ton lit. Le plafond était en fait une vitre par laquelle le soir tu observais les étoiles à loisir. Tes murs étaient recouverts soit par des polaroids de tes photos, des dessins ou par ta grande bibliothèque. Il t'empruntait parfois un de tes livres. À l'école certains s'amusaient à t'appeler rat de bibliothèque et ce n'était pas faux. Les livres te permettaient de t'évader quand la réalité devenait trop lourde à porter. Lui aussi t'aidait par ça présence. Votre amitié avait duré plusieurs années bien que vos vies aient changées. Tu avais trouvé un travail dans un café pour pouvoir payer ton appartement. Tu étais dans une université spécialisée dans les arts. Lui était devenu membre d'un groupe connu. Votre amitié en avait pris un coup quand sa carrière avait décollée mais vous aviez su vous adapter à la nouvelle situation. Tu l'accompagnais toujours quand il visitait des musées. Tu venais parfois en aide dans ces compositions. Ces derniers temps, ce n'était plus pareil pourtant. Tu le voyais de moins en moins et ça te blessait de plus en plus. Tu finis par comprendre que pour toi, il n'était plus question d'être amis car tu étais tombée amoureuse de lui. Il piétina ton cœur sans le savoir quand il te présenta sa petite-amie. Tu as commencé à prendre tes distances le voyant heureux sans toi jusqu'au jour où tu quittas le pays pour l'étranger . Grâce à lui, tu avais rencontré une artiste avec qui tu avais nouée une grande amitié. Elle t'avait proposée de faire une colocation avec elle, le temps que tu t'installes dans ce nouveau pays. Elle était formidable. Vous passiez votre temps à faire de la musique. Un jour, ton téléphone sonna. Tu avais déménagé dans ton propre appart et vivait seule. Tu étais heureuse mais pas épanouie. Tes réseaux sociaux te le rappelaient sans cesse. Au moment où tu décrochas la douleur de l'année précédente que tu avais si bien domptée, revenue en un coup. C'était lui au téléphone. Il te suppliait de revenir, qu'il avait besoin de toi. Tu raccrochas ne voulant plus te souvenir . lui ne l'entendit pas de ccette oreille, il continua à t'appeler jusqu'à ce que tu débranche le téléphone. Tes jambes ne supportant plus ton poids, tu t'effondras au sopl en pleur. Deux semaines passèrents sans que tu ne cesses de te remémorer votre passé. Jusqu'au jour où la sonette sonna. C'est ton amie qui alla ouvrir semblant déjà savoir qui était la personne qui attendait derrière la porte. Tu te levas par curiosité mais tu regretta immédiatement quand tes yeux croisèrent les siens.Il y avait comme du soulagement, de la tristesse et de la joie dans son regard. Il voulut s'avancer mais tu recula avant de fondre en larmes. Tu ne supportais pas de le voir après toutes les blessures qu'il t'a infligé sans le savoir tu leur tourna le dos avant de te rendre dans ta pièce. Tu t'y enferma . Tu fuyais lachement tu le savais mais que faire quand on souffre trop si ce n'est que de se desister de son emprise . tu entendis des pas derrière puis plus rien. Soudain, une feuille glissa sous la porte. Tu connaissais l'expéditeur mais choisit comme même de la lire.
« tu m'as manqué, c'est Ashley qui m'a donné l'adresse. Elle m'a dit que tu n'allais pas bien depuis mon coup de fil. Pourquoi es-tu partie ? »
Tu y répondis et s'en suit une conversation sur papier comme vous aviez l'habitude de faire quand le temps vous semblait trop long.
« à cause de toi. Tu m'a aussi manqué mais il valait mieux pour moi que je parte. »
« qu'est ce que j'ai fait pour que tu me fuis jusqu'à quitter le pays »
« tu étais juste toi »
« je t'ai blessée, n'est pas ? »
« oui »
« mais comment ? »
« en faisant ta vie »
« quoi ??? »
« te voir m'a fait beaucoup souffrir »
« je ne te suis plus »
Tu décida d'ouvrir la porte en étant toujours assise au sol un stylo à la main. Lui était dans la même position. Tu lui dis alors les larmes coulant sur tes joues.
Je t'aimais idiot,je t'aime encore.
Il ne réagit pas trop abasourdi parce que tu venais d'avouer.
Tu es vraiment une imbécile dit-il en se levant.
tu suivis son mouvement. Quelques mètres vous séparaient mais ça semblait être une muraille pour toi. Mais cette muraille, il l'a franchie avec aisance avant de te venir te murmure à l'oreille en souriant.
Mais tu es mon imbécile.