Mes larmes coulent, chaudes et douces
Comme un ruisseau, que la nuit camoufle
Ma tristesse ne se voit pas
Comme sa détresse, qu'on ne calcule pas.
Ma peine est reine, ce soir
Car, maintenant, je sais,
A quoi je ressemble dans un miroir
Je me cachais...
L'amour, comme toujours, m'a détruite
Comme un marteau, fléau, tuant à la va-vite
Laissée, abandonnée,
Mots que je n'arrête pas de me répéter
Comment ma vie est devenue noire...
Comment elle a réussi à me faire perdre espoir
Comment, naïve, j'ai pu aimer
Une personne, qui, cachée, m'a menti, jusqu'à me détester
Comment, pathétique, j'ai pu oublier,
Que jamais personne ne pourra m'aimer...
Mon cœur, abîmé,
Ne vois plus rien, sauf mes péchés
Elle l'a tué.
Un dernier coup, et, tout le monde oubliera qu'un jour je suis née
Ma mort.. programmée ?
Mon cœur va s'arrêter.. l'amour.. destructeur.
De ma chambre, terrée,
Je vous dédie ce poème, délaissé,
Pour vous prouver que de moi, on ne sais que jouer.
Ma vie, que de martyr,
Tant pis, je décide de partir
Mon pays, détruit
Ma vie, finie.
