Une larme, victime d'une lame
De sang, moi, pleurant
Désespérée, par tout ce qu'elle me fait
Addicte, d'elle, je ne peux me passer
C'est grâce à cette merveille, que je ne regrette pas trop d'être née
Déchire ma peau, l'arrache,
Je ne peux même plus cacher toutes les tâches
De mon sang, impur,
Qui coule tout autour
Tout les jours, toutes les heures
Ca ne me fait plus peur
Mes bras, souvenirs de tout cela
Ce qui ne partira pas
Ce que je garderai sur moi
Cicatrices de ma lame,
Cicatrice de mes larmes
Mon cœur, dévasté, n'a qu'un souhait.
Que ces larmes qui se déversent de ma lame
Eteignent ma peine
Vide mon corps de tout son or
Arrête mon esprit,
Et me fasse partir d'ici.