08•02 ~Suite~

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Quand mes parents ont prétendu que j'étais complètement fou, je me souviens avoir pété un câble, ce jour là

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Quand mes parents ont prétendu que j'étais complètement fou, je me souviens avoir pété un câble, ce jour là.

Ils ne disaient pas le mot "fou" à la légère. Je le savais.

Ils m'avaient vu déraper de jour en jour. Ils m'avaient vu me transformer et devenir agressif, dangereux, fou.

Ils avaient toujours eu du mal avec les fous.

"Je n'ai pas besoin de gens timbrés dans ma famille." Disait souvent mon père."

Quant à ma mère, c'était plutôt : "Je refuse de te voir vieillir comme ton grand-père."

Un jour, en sortant du cours de boxe, ils ont appris que ma deuxième personnalité avait pris le dessus. Lors d'un combat, j'étais devenu complètement fou et hors de contrôle.

J'avais battu violemment mon adversaire à coups de poings et de pieds.

Je me souviens que juste après la fin du match, mes parents m'ont jeté dans la voiture tandis que j'essayais de me débattre encore et toujours.

Pendant le voyage jusqu'à chez moi, personne n'a parlé. Le silence avait pris de déçu. J'ai vu mes parents se regarder du coin de l'œil dans le rétroviseur, ce qui a attisé mon attention.

Puis au moment où nous devions nous engager dans la rue de chez moi, mon père a continué tout droit.

Je n'ai pas forcément compris du premier coup, mais je savais que ce soir, je n'allais pas rentrer chez moi.

Ils m'ont déposé à l'hôpital psychiatrique.

Ils avaient pris rendez-vous depuis longtemps, à ce qu'il paraît.

J'ai été enfermé là-bas, et je n'y suis jamais ressorti.

Je ne décrirais pas le regard de mes parents quand j'ai été enfermé.

Je ne les aient même pas regardé, en fait. Je ne me suis pas retourné vers eux quand ils ont fermé la porte devant moi.

J'ai appris seulement que le garçon que j'avais battu n'avait pas succombé aux coups, il avait juste été gravement blessé.

Et je n'ai même pas été triste d'apprendre que j'avais presque tué un adolescent.

J'aurais aimé le tuer, en fait.

Pourtant, en me souvenant des atroces choses que j'ai fait subir à Yoongi seulement ce matin, mon cœur s'est serré lourdement.

Et j'ai compris le choix de mes parents.

Je mérite d'être traité de fou.

Je mérite tout ce que j'ai eu pendant 2 ans, c'est à dire rien.

Pourtant, je venais de m'échapper de l'endroit qui me tenait prisonnier.

Alors j'y suis retourné.

Et j'ai libéré celui qui ne méritait pas une telle chose.

Pardonne-moi, Yoongi.

- À suivre -

Journal d'un psychopathe - / [P•JM - M•YG] TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant