Le projet n'étais pas mon idée de base, mais le fruit de plusieurs semaines de débats.
Avec l'avancée de la technologie et de la science, nous avons pu percer certaines zones d'ombre de la psychologie humaine. Notamment concernant les envies suicidaires des gens.
Ne voyez pas ça comme une simple blague! Certains pense qu'envoyer ces personnes chez un psy arrangera tout, mais c'est faux. Pendant un an nous avons observé des personnes souffrant de plusieurs facteurs poussant au suicide. Sur les 7 personnes que nous avons suivies, 7 étaient suivies psychologiquement par des professionnels. Et 6 d'entre eux se sont vus enterrés le mois dernier. Le dernier étant dans un état grave, juste à côté de la morgue. C'est à ce moment qu'avec mes collègues on a décidé d'agir. Sans pouvoir changer le monde, cela serait difficile, mais nous avons bravé la difficulté et trouvé une autre solution.
Vous connaissez le dicton « il faut combattre le feu par le feu » j'imagine. Nous avons donc décidé de faire de même, en combattant la mort par la mort. Durant des années de travail acharné, nous avons tenté sans relâche de faire une machine capable de redonner goût à la vie aux personnes suicidaires en les plongeant dans un état de « fausse mort » durant quelques heures ou quelques jours.
Lorsque nous avions fini la création de la machine de mort, désolé pour cette blague puérile au niveau du nom, nous pensions devenir riches et que nous allions grandement diminuer le taux de suicide dans le monde. Mais nous avions faux. Le monde ne peut, et ne doit être sauvé.
Afin que vous compreniez mieux, je me dois de vous expliquer ce qui a pu me faire changer d'avis aussi rapidement.
Comme je le disais, nous étions euphoriques à l'idée de sauver des vies tout en devenant riches. Nous nous sommes donc empressés de chercher des cobayes, et sans vous mentir, ce n'est pas ce qui manquait. Il nous suffisait de dire aux gens que l'on réalisait un étude pour l'avenir de la science et qu'ils seraient payés, pour qu'ils nous révèlent leurs plus noirs secrets suicidaires. En quelques jours nous avions pu réunir 4 cobayes. Les test allaient pouvoir commencer. Si seulement à ce moment j'avais su ce qui allait se passer, j'aurais tout arrêté. Après leur avoir expliqué et préparés, tout était prêt. Nous n'avions plus qu'à activer la machine que nous leur avions branché.
« Tout est prêt John, active la machine sur phase lente. » M'avait dit l'un de mes collègues.
Au début, tout se passait bien, il ne nous fallu que 10 minutes pour les plonger dans une mort artificielle. Mais tout à vite dégénéré lorsque le premier se mit à convulser. C'était une jeune femme, une étudiante en psychologie pour être plus précis. Elle avait de très bonnes notes et était brillante mais elle était harcelée et je suppose que ce qu'elle a pu voir était trop horrible pour le supporter. Son cœur a lâché au bout de quelques secondes pendant que son corps convulsait et saignait. C'est triste car elle aurait pu devenir une de nos collègues et qu'elle aurait eu un bel avenir mais son passé devait sûrement être trop difficile à supporter. Et dans les expériences il faut bien qu'il y ait des ratures pour que l'on apprenne de nos erreurs. Il nous suffisait de la faire disparaître et de dire aux autres cobayes qu'elle s'était réveillée la première. Mais pendant que nous la débranchions, un homme s'est réveillée et à hurlé qu'on voulait qu'on le débranche, qu'il ne voulait plus mourir, qu'il ne voulait pas être payé mais qu'il voulait partir d'ici. Nous pensions que notre machine avait réussi, qu'elle avait redonné envie de vivre à un homme. Mais encore une fois nous nous trompions, elle avait juste beaucoup trop bien fonctionné. Lorsque les deux autres personnes se sont réveillées elles aussi, nous commencions à ressentir une immense joie. Elle avait réussi. Elle avait plongé artificiellement des personnes dans la mort et en seulement 15 minutes elle les avait ramené et leur avait redonné goût à la vie.
Mais quand ils ont eu le même discours que le premier que s'était réveillé, nous avons commencé à nous inquiéter. Qu'avaient-ils pu voir de si effrayant que ça leur donnerait une phobie de la mort?
Afin de vérifier, je me suis connecté à la machine et j'ai demandé a mes collègues de l'activer. En seulement quelques minutes, il faisait déjà noir. Et lorsque j'étais dans le même état de mort que les cobayes, j'ai vu la pièce dans la quelle nous étions. Elle semblait froide, sombre et vide. Mais elle était tout sauf vide. Dans un coin reculé, là ou était la fille, il y avait quelque chose. Cette chose avait l'apparence d'un homme qui semblait avoir vécu des centaines d'années. Et il n'était pas seul. Une fille l'accompagnait. Elle pleurait, hurlait, et m'a pointé du doigt en disant que tout cela était de ma faute. C'est quand j'ai reconnu la fille que j'ai compris ce qu'il se passait. L'homme, si on peut appeler ça un homme, était ce qui nous attendait après la mort. Il dévorait la fille tout en me souriant. C'est là que je vis qu'il tenait une pendule. Cette pendule était arrêtée à 22h38, quelques minutes après que je finisse ma journée.
Je me suis réveillé en sursaut sans rien dire à mes collègues frustrés de n'avoir comme réponse qu'une simple interdiction d'aller voir par eux même. Au moment ou j'enregistre ce message, il est derrière moi. Et il est 22h24. J'espère que mon message parviendras au monde entier. Il n'y a pas de vie après la mort. Il n'y a que cette entité. N'écourtez pas votre vie en pensant qu'elle est horrible, car la mort l'est encore plus. Et j'ose espérer que mon étude baissera le taux de mortalité et de criminalité dans le monde...
Le message fut retrouvé sur le téléphone d'un jeune scientifique après son accident dans les environs de 22h38. Le plus troublant c'est que le visage de l'homme montrait une terreur si profonde que son visage est resté terrifié même après la mort.
YOU ARE READING
Creepypasta : Projet mort prolongée.
رعبEn menant une enquête avec ses collègues, John découvre un moyen alternatif à la psychologie pour aider les personnes aux pulsions suicidaires.