Do you remember your life

You sleep? No I dream

Le visage pâle, les yeux asséchés, le corps comme... bloqué, ligoté comme si quelqu'un était venu pendant mon sommeil m'attacher.
Quelques goutes de sueur dégouline sur mon front... j'ai chaud, non! J'ai froid... non! Je sais pas, à moins que... oh... où suis-je ? Dans mon lit ? Non, c'est trop dure je dois être sur une table ou bien de la roche, oui ! De la roche c'est ça à la fois glaciale mais aussi brûlante, je suis sûr de la roche mais... pourquoi ? Qui ? Quoi ? Comment ? Non... je panique... il ne faut pas, que dois-je faire ? Je ne sais pas, dois-je attendre ? Mais qui ? J'espère que le froid glacial envahissant mon corps et perturbant mes sens va céder et me laisser reprendre mon corps dans son ensemble. Mais déjà, oh ! Mais c'est ça ! La question à laquelle je n'avais pas pensé, est ce que je d..

(bruit d'une porte qui s'ouvre)

Qui est ce ? Un homme ? Une femme ? Mon cerveau est tellement perturbé je ne parviens pas à définir cette personne.
Que dois-je faire ? Crier ? Me taire ? Encore une fois je ne sais... mon être tout entier et prit par l'ivresse de cette incompréhension qui est défini par je ne sais quelle imagination, oh ! J'ai compris ! Je rêve mais... comment cela peut-il être si réaliste ?

(la personne se rapproche de Karl)

« Bonjour Karl, me dit-il en me regardant de moquerie, ça va tu dors bien ?, enchaîne-t'il avec le sourire au lèvre

- Mais... qui êtes-vous ? Où suis-je ? Et que me voulez-vous?

- Moi, rien, c'est grâce à toi ! Et toi seul si je suis ici en ce moment

- Co...co...comment ça ?

- Et bien, tu l'as dis par toi même Karl tu rêves, ce vaste endroit inconnu dans lequel nous nous trouvons. Et bien c'est toi qui l'as créé

- Vous allez donc me dire que je vous ai créé aussi ?, dis-je sans le prendre au sérieux

- Et bien oui, tu m'as créé comme ce vaste espace encore très psychotique, me dit-il en regardant au tour de lui. »

Le regardant de la tête au pied je compris vite que c'est propos étaient sérieux, il portait mes habits favoris de la vie de tous les jours... comme si... il avait pensé comme moi. J'étais vraiment stu...

« Stupéfait ?, me dit-il en me coupant dans mes pensés

- Je ne comprends rien... il y a deux secondes je pouvais à peine bouger tel un mort et après ton apparition, je peux recommencer. Mais voilà maintenant que tu termines mes phrases...

- C'est normal Karl, comme je te l'ai dis tu m'as créé ainsi que l'espace autour de nous. Tout ce que tu vois est le fruit de ton imagination

- Je vois mais pourquoi cette endroit me paraît familier ?, ai-je dis avec beaucoup plus d'aisance

- C'est très simple Karl. C'est pour la simple et bonne raison que tu y as déjà vécu... »