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Les gens devaient penser que Svetlana était tourmentée. Non. Svetlana allait bien. Ce besoin de reconnaissance, de spectacle et d'admiration, ne venaient pas de parents trop absents ou d'une solitude assommante.

Cette effronterie nageant dans ses sourires, n'était pas le résultat d'un quelconque traumatisme.

Svetlana ne souffrait pas d'un mal bien particulier.
Elle était comme nous, eux, toi, moi.

Bien hardi aurait été le psy, qui aurait voulu trouver une quelconque raison farfelue, aux actes sans sens de Svetlana.

Des parents compréhensifs, une famille adhésive, et une fille plus trop passive.

Elle n'était même pas engluée Svetlana, elle avait une vie bien.
Dans une ville bien.
Avec des gens...
Biens.

SVETLANAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant