Chapitre 13

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Katarina avait passée son temps comme une âme en peine. James lui manquait . Mais était-ce sa faute si il avait si peu confiance en elle, à bien des égards c'était pas première fois qu'il lui tapait une crise de ce genre. De nature jaloux et possessif James à toujours su marquer son territoire et faire savoir à qui veut l'entendre qu'elle était sienne.

Fatiguer de toute ses pensées les plus moroses, elle décida de rentrer chez elle. Mais quel ne fut sa surprise de découvrir à son arrivée sa porte grande ouverte avec des pétales jonchant le sol. Elle suivit donc le chemin des roses avant d'arriver dans sa salle a mangé et d'y retrouver James l' attendant avec un magnifique bouquet et ainsi que sa crème à la glace préféré.

Se voulant mordant et détaché, elle décida d'attaquer la première en jouant la carte de l'indifférence.

- Comment diable t'as fait pour avoir accès à mon appartement ? D'ailleurs j'aimerais bien comprendre c'est quoi tout ce cirque.

- D'abord calme toi. J'ai tout simplement demander au concierge de me passer le double de tes clés en lui disant que j'étais ton fiancé et que je voulais juste te faire une surprise

- Mais c'est que t'as aucune limite toi. Pas plus tard qu'hier tu me traitais comme la pire des putes et là en quelques heures tu t'octrois le titre de fiancé et tu ose rentré chez moi  sans mon aval .

- Mais Katarina je suis désolé. Je me suis rendu compte sur le tard que j'avais été le pire des idiots et que c'est ma jalousie maladive qui à tout gâcher.

-  En effet! Et c'est pas moi qui vais te contredire à ce sujet.

- Je suis vraiment désolé moy lubyov.

- James je t'assure que je te comprends mais je ne veux pas de ce genre de relation où la confiance n'est pas partager.

- Je sais P'tit cœur et je te promets de faire des efforts.

Elle lui sourit tout en laissant son regard balayer la pièce. De toute façon Katarina n'a jamais su rester fâché contre lui bien longtemps, manie qui réjouit James au plus haut point.

- Alors dit moi, la glace s'était pour mieux m'acheter?

- Disons que c'était un petit coup de pouce pour t'orienter dans la bonne direction.

- Évidemment! Répondit-elle pince sans rire.

- Alors je suis pardonné?

-  Oui pour cette fois.

- Alors que dirais tu de partager un dîner avec moi.

- Et surtout de déguster mon portofino

-  Oui et ça aussi.

C'est avec plus de légèreté qu'ils passèrent un bon moment ensemble dans la bonne humeur. L'un soulagé d'avoir récupérer sa belle, l'autre heureuse que son compagnon fasse autant d'effort pour elle.

- Tu dors ici ce soir. Lui demande Katarina.

- Je me disais justement quand est que t'allais  enfin te décider.

James aidé de Katarina mis de l'ordre dans la cuisine et mirent les vestiges de leur repas au frigo. Chacun prit sa douche de son côté avant de se retrouver dans les bras l'un de l'autre. Leur contact n'avait rien de sensuel ou de sexuel, c'était plutôt de style un câlin bon enfant. Heureux de sentir la simple présence de l'autre.

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Le lendemain au réveil , James prit le temps de contempler la perle qui reposait à ses côtés. Sa perle rare. Elle semblait si paisible dans son sommeil avec sur le visage un petit sourire appelant au regard. Il aurait voulu cesser de la fixer pour éviter de la réveiller mais hélas c'est plus fort que lui.

Il fallait qu'il la regarde pour que son âme tourmenter sache qu'il avait retrouver son repos longtemps perdu. C'est grâce à elle qu'il est devenu l'homme qu'il est. James Lidvenko, le paria qui est finalement devenu homme d'affaire aussi riche que Crésus.

Il en avait bavé pour en arriver là et aujourd'hui il ne changerait tout ça pour rien au monde. Oui il avait toujours été craint et respecter mais avec l'arrivé de Katarina il avait connu pour une fois dans sa vie ce que c'était d'être aimé inconditionnellement par quelqu'un d'autre que sa mère.

Sa vie n'a donc pas été construit en un jour, il n'était pas né avec une cuillère en argent dans la bouche comme on aime si bien le faire croire pour tout les gens riches. Il a su suivre son instinct et prendre des risques qui auront bien pu le mener à sa perte mais non il est là grandit et plus fort que jamais.

Voilà maintenant que son nom n'inspire pas la peur mais aussi le pouvoir et la réussite car oui il a réussit. Et comme si bien le dire les journalistes de vogue tout ce qu'il touche devient de l'or.

Néanmoins tout cela n'est que la partie visible de l'iceberg car comme bien des hommes de pouvoirs James Lidvenko possède aussi ces zones d'ombres et des cadavres dans son placard. Peut-être moins que certains mais tout de même son fardeau est  dur à porté parfois.

James se remis très vite de son introspection lorsqu'il sentit le lit bouger, signe que la cause de ces sombres pensées était sur le point de se réveiller. Il attendit donc patiemment le moment où Katarina ouvre enfin les yeux  et lui sourit.

- Mhh! On dirait qu'il y a quelqu'un qui est joyeux ce matin.

- En effet mon P'tit cœur car je t'ai à nouveau dans mes bras.

- Intéressant Mr. Lidvenko.

- Tout à fait mademoiselle Vendis.

- Ce n'est pas que je veux détruire l'ambiance mais j'ai une réunion de dernier minute ce matin à neuf heures donc il fait que j'y aille.

- Ce n'est pas non plus que je veux détruire tes veines espoirs de me fuir ma douce mais il se trouve que c'est moi ton rendez-vous de neuf heures. Ce qui veut dire que tu es à moi pour au moins encore trois heures.

- Sérieusement! Dis-moi que t'as pas fait ça

- Bien-sûr que je l'ai fait et à ma défense c'était au cas où tu m'aurais mis à la porte hier soir.

- Je vois. Donc je suis coincée toute la matinée avec toi.

- Ne fait pas cette tête la moy dorogoy, je sais que ça te plaît de rester avec moi.

- Pas faut. De plus grâce à toi j'ai une matinée  de libre et un homme attentionné qui va me préparer un bon repas au lit.

- Tu comptes me faire payer c'est ça.

- Je crois pas non car si s'était le cas en mangeant ta nourriture c'est moi qui aurait été puni. Lui dit-elle joueuse. 

- Même pas vrai , je me suis amélioré depuis la dernière fois.

- Ah bon! Et qu'est ce que le grand chef Lidvenko peut me concocter pour ne pas mourir de faim?

- Et bien je sais faire un toast maintenant et des oeufs aussi.

Katarina se tordait tellement de rire qu'elle en pleura sous le regard dépité de James. Peut être que dans le temps il aurait mieux fait d'accepter d'aller suivre les cours de cuisine qu'elle ne cessait de lui proposer. Car il ne fallait pas être devin pour savoir que la cuisine et James en faisait deux.

- On commande alors?

- Alléluia! Sage décision, j'ai bien cru que j'allais devoir supporter une intoxication alimentaire.

- C'est ça moque toi bien, on verra si tu en es toujours capable après ce que je vais te faire.

- Et qu'aller vous me faire Mr. Lidvenko.

- Tu vas très vite le savoir.

Joignant le geste à la parole, Katarina se retrouva bien vite dans les bras de James pour un bain qui pourrait bien durer un très long moment avant sa fin.











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