Un mois c'était écoulé depuis leur dernière dispute et le couple semblait être en plein conte de fée. Tout les deux se donnaient autant à fond dans leur relation que leur travail.
James avait même fini par prendre son mal en patience en acceptant la présence d'Alexander auprès de sa belle de temps en temps.
De son côté elle acceptait volontiers son caractère jaloux et possessif tout en essayant de contrôler le caractère pour le moins impétueux de son amant.Ce matin-là un appel allait tout changer, la mère de James était gravement tombé malade et demandait sa présence à ses côtés. En temps normal il aurait
penser que c'était une des innombrables caprices de sa mère mais cette fois elle avait vraiment besoin de lui.Étant la seule famille qu'il avait , il ne pouvait la laisser seul. Comment allait-il expliquer la situation à Katarina pour qu'elle accepte de partir avec lui? Il était bien-sûr conscient que les deux femmes de sa vie ne s'entendait nullement.
De son côté Katarina avait commencé sa journée dans de bonne disposition néanmoins elle n'avait qu'une hâte retrouver James. Il fallait tout de même prendre son mal en patiente et attendre la soirée.
Néanmoins la perspective d'une nouvelle nuit dans les bras chaleureux de son amant suffit à la faire sourire. Elle vaqua donc à ces diverses activités et fut plus que ravie de rentrée chez elle le soir venu.
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À peine arriver chez elle, Katarina fut accueilli par un James nerveux et qui faisait les cent pas dans son salon. Peut-être que quelque chose le tourmentait ?
- A force, je vais croire que tu veux user mon tapis persan. Lui dit-elle pince-sans-rire.
Mais sa petite blague n'a pas eu l'effet escompté, au contraire on aurait dit que sa simple vue avait aggravé sa crise de nerf.
- Alorssssss ! Tu peux me dire ce qui se passe?
Et c'était toujours le silence radio. James semblait analyser chacun de ces traits comme à l'affût du moindre de ces pensées. L'atmosphère était tendu et Katarina sentait comme une épée de damoclès au dessus de sa tête.
- Bon là tu me fais peur. Tu ne penses pas qu'on devrait s'assoir et discuter.
La détresse présente dans sa voix fut comme une sonnette d'alarme qui sortit enfin James de sa léthargie.
- Mh oui tu as sans doute raison. Asseyions-nous.
Sans prendre de gant James lui fit part de la nouvelle d'un coup.
- Mère est malade, ma présence est donc requise en Russie. Mais je ne voudrais pas partir sans toi.
- Quoi? Mais depuis quand es-tu au courant?
- Ce matin, j'ai reçu un appel de l'hôpital où elle a été admise. Selon ces médecins son état est critique.
- Certes ta mère et moi on se s'est jamais aimé mais je ferais ce qu'il faut pour t'apporter mon soutien.
- Quitte à laisser ton entreprise pour une durée indéterminée. Se risqua t'il de prononcer d'une petit voix.
- Oui j'en prendrais le risque ,lui répondit-elle avant de fondre dans ces bras.
Leur étreinte n'avait rien de sensuelle ou de charnelle, c'était juste quelque chose de chaleureux et de réconfortant. Tout ce dont James avait besoin en ce moment. Mais cela eu aussi le don de ramener Katarina huit en arrière, à l'époque où elle avait fait la connaissance de Christina Kovatchek. La mère de James.
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Saint-Petersburg, Russie
Huit ans plus tôtChristina kovatchek avait toujours su ce qu'elle voulait, un mari riche, une maison de luxe et enfin une place dans la haute société. Aujourd'hui, elle avait tout ça à quelque petit détails près comme le fait que le mari en question était mort depuis fort longtemps et qu'elle avait acquis tout le reste grâce à son fils.
Pour Christina, James était le portrait craché de son père ,à commencer par son allure fière jusqu'à sa détermination des plus agressives. Mais aujourd'hui quelque chose est venu troublé l'existence de luxe qu'elle possédait.
En effet dans moins d'une heure, James viendra lui présenter sa petite amie. Et sans même l'avoir rencontré Christina savait qu'elle aurait à faire à une ennemie de taille, surtout que c'est la première fois que son fils lui présentait l'une de ses compagnes.
Perdu dans ses pensées la maîtresse des lieux n'entendit pas les bruits de moteur annonçant les nouveaux arrivants. Ce n'est qu'un instant plus tard, logé dans les bras de son fils qu'elle se rendit compte de leurs présences.
-Mon fils,enfin tu es arrivé. J'ai bien cru que tu n'allais plus venir voir ta pauvre mère.
- Mère, on s'est vu le mois dernier.
- Et bien moi ça m'a parut plus long. Dit Christina dont l'intonation de sa voix était marqué par la tristesse que lui causait l'absence perpétuel de son fils auprès d'elle.
Se décalant un peu de sa mère, James coupa court au complainte de sa mère afin de faire les présentations officielles entre les deux femmes les plus importantes de sa vie.
- Mère voici Katarina Vendis, celle dont je vous ai si souvent parlé.
- Ah bon! Je ne m'en souvient pas,lui répondit-elle sur un ton condescendant.
Katarina su à cet instant précis que la femme qui lui faisait fasse ne pouvait être pour elle la mère qu'elle n'avait jamais connue. L'atmosphère était pesant et les deux femmes semblaient se jauger l'une l'autre.
- Mais enfin mère,je vois ai parlé de Katarina lors de notre dernière conversation téléphonique.
Ne voulant guère s'attarde sur son nouveau sujet d'inquiétude, Christina préféra couper cour à la conversation en leur proposant un apéritif.
Tout le long de ce dine morose qui parut aux trois occupants de la table aussi long et interminable, personne ne pipa mot. Seul le cliquetis des couverts venaient déranger ce silence de mort.
Et c'est sans surprise que tous fut soulager où enfin arriva l'heure de se séparer. Katarina se montra poli en remerciant comme il se doit son haute tout en regagnant la voiture rapidement comme si le diable la poursuivait.
C'était l'unique fois qu'elle avait vu la génitrice de James
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Sortant de sa torpeur, Katarina se dit au fond que ça ne pourrait pas être pire que la dernière fois.
Pourtant si elle savait...
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Au-Delà De L'infinie
RomanceKatarina Vendis ne sait plus quoi penser. En effet rien ne l'avait préparé au retour de James Lidvenko son premier amour. A peine notre héroïne commençait à trouver un semblant de paix et de sécurité mais surtout loin de Lui... Comment avancer si à...