Sans s'arrêter , on a marché des heures dans la poudreuse, c était tout blanc au point de ne plus rien distinguer, même pas l'horizon, "Rangers" au pieds une ficelle a la main comme pour ne pas se perdre dans les méandres et les circonvolutions d'un parcours géométrique ,derrière nous , une trace , et puis des traces, qui vont et qui viennent , on dirait une troupe perdue dans le désert cherchant indéfiniment son chemin , se croisant et se recroisant a nouveau, sans se lasser, comme un baudet dans son pré. Et cette ficelle qui nous fait tourner en rond règle aussi notre danse.
Sans elle , on serait perdus, alors on marche , le capitaine scande ses ordres, et nous , singes ,chiens , ou baudets , on exécute , c'est beau par terre , des olympiades qui s'arque-boutent en laissant derrière un panache de poudre blanche .
Foulées humaines ou mirage , rêve géométrique et desseins circulaires qui semblent aléatoires, mais ne le sont pas. Cette fois , pas de satellite , pas d'avion laser extra terrestre faisant rêver les esprits innocents, la géométrie obsessionnelles des crop-circles n'a pas finie détonner le monde des oiseaux.
Nous sommes donc seuls dans l'Univers .
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J'ai marché des heures
Short Story30mn Retrouvez la page "écris donc !" sur Facebook, pour lire ou écrire des nouvelles quotidiennes sur des thèmes communs. https://www.facebook.com/pg/%C3%89cris-donc-107974550743035/posts/