Anomie || zm.

5. don't do dates.

-Lia, il y a quelqu'un qui veut te voir. Il est près de la réception.

-Qui ?

-Un certain Zayn Malik, il a dit que tu le connaissait.

-Quoi ?! s'étonna-t-elle.

-Il est mignon, fit sa collègue en jetant un coup d'oeil derrière son épaule. Joli petit cul en plus.

La jeune femme soupira en se passant un main dans les cheveux, et regarda autour d'elle affolée.

-Tu veux que je le fasse partir ?

-Non non, je vais le voir.

Elle sortit du bureau qu'elle partageait avec une autre de ses collègues, et parcouru le long couloir, ses talons claquant sur le sol. Accoudé au bureau de la réception, Zayn se tenait dans toute sa splendeur, chemise blanche, chaussures impeccables. Il sourit quand il la vit, et s'approcha d'elle.

-Qu'est-ce-que tu fais là ? lui demanda-t-elle sèchement. On avait dit pas au travail.

-Doucement chaton, je suis venu t'inviter au restaurant.

-Pardon ?

-Je suis sur le meilleur cas de ma carrière, je tenais à fêter ça en bonne compagnie.

-Pourquoi c'est moi que tu invites, tu as bien des collègues ?

-Tous des rivaux. C'est vraiment difficile de t'emmener quelque part.

-Désolée, fit-elle avec un sourire pincé.

-Elle est quand ta pause ?

-Dans dix minutes.

-Je t'attends ici.

-Tu peux venir dans mon bureau si tu veux, ma collègue est absente.

-Office sex ?

-Non !

-C'est bon, je plaisantais.

Ils étaient assis à la terrasse d'un restaurant italien, la température était agréable et Zayn avait commandé une bouteille de vin d'une très grande année.

-Je n'imagine même pas le prix de l'addition.

-Et tu n'imagine même pas à quel point j'en ai les moyens.

-Moitié-moitié ?

-N'y pense même pas.

Il pianota sur l'écran tactile de son téléphone, avant de regarder autour de lui d'un air nonchalant.

-À deux tables derrière toi, il y a deux de mes collègues de bureau.

-Rivaux ?

-C'est serré entre nous. Rapproches ta chaise, lui dit-il doucement.

Elle s'exécuta, se trouvant à présent tout près de son amant. Il passa une main sur sa cuisse, avant de l'attirer contre lui, un bras autour de ses épaules.

-J'ai un bon vin, et une charmante demoiselle à mes côtés. Que pourrais-je demander de plus ?

-Qu'ils s'en aillent peut-être ?

-Effectivement.

Il but une gorgée de vin, et détacha les deux premiers boutons de sa chemise, dévoilant un aperçu de son torse glabre et quelques tatouages.

-Christian te regarde, je n'aime pas ça.

-Vraiment ? demanda-t-elle en haussant un sourcil.

-Oui.

Il caressa son épaule nue du gras de son pouce, elle avait enlevé sa veste qui reposait à présent sur le dossier de sa chaise.

-Tu est très belle.

-Tu sais, ils ne peuvent pas t'entendre d'ici.

-Ce n'est pas pour eux que je l'ai dit.

Elle se sentit sourire, et se mordit la lèvre inférieure pour tenter de le réprimer avant de poser ses lèvres sur les siennes, le surprenant par son geste. Il prit sa main dans la sienne, lui souriant comme un idiot.

-Je te ramènes ?

-Je veux bien, merci.