Chapitre 3

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—Un espresso pour madame et un cappuccino pour monsieur.

Logan et moi remercions la serveuse et la regardions s'en aller. Elle roula exagérément des hanches, ce qui paraissait plaire à Logan.

Après la réunion à l'auditorium -la réunion à laquelle il n'avait pas assisté, mon meilleur ami m'avais proposé d'aller boire un café. Sauf que je ne suis pas dupe, si il m'avait invité ici c'était pour me demander un service.

—Vas-y, accouche.

Je pris une petite gorgée de ma boisson tout en regardant Logan. Il m'offrit un sourire timide et passa une main dans ses cheveux, avant de la laissé glisser sur son visage.

—Je pense que je vais rater mon année, avoue t-il enfin.

—Sans blague, dis-je en levant les yeux au ciel. Tu n'as même pas assisté au discours du doyens.

—Ce n'est pas parce que je ne me suis pas assis dans cette auditorium que je vais échoué lamentablement.

—Tu serais étonné de ce qui pourrait arrivé si tu ne fais pas un minimum d'effort.

Il repassa sa main dans ses cheveux avant de siroter son cappuccino. Logan fit une grimace, comme à chaque fois qu'il buvait du café. Il avait beau détester ça, il continuait à en prendre. Sûrement parce qu'il se sent plus grand en le faisant.

—Il faut que tu te fixe des objectifs, finis-je par dire. Que tu fasses un espèce de pari débile, comme tu avais l'habitude de le faire à Pacific Palissades.

Les yeux de Logan brillèrent à l'évocation de ce souvenir. Il en avait fait voir de toutes les couleurs quand nous étions encore au lycée. Alors que moi je rêvais de partir au plus vite de cette prison, Logan quand à lui, aurait sûrement passé une année supplémentaire là-bas si il avait le choix.  Il se rapprochait le plus de ce qu'on pourrait appeler du « garçon
populaire ». Lui et toute sa petite bande étaient assez respecté et personne ne venait chercher les emmerdes. Apart quand c'est Logan qui les provoquait, et ça arrivait souvent.

—Comme avec McKlusky, dit-il rêveur.

L'une des plus grandes fierté de Logan avait été la fois où il avait transformé l'eau de la piscine du lycée concurrent en une énorme gelé. Juste avant d'entamer notre dernière année, lui et l'un de ses amis c'était mis en concurrence. Celui qui ferait la meilleure farce gagnerait le droit de diriger le lycée l'année suivante.

Ça lui avait demandé des mois de préparation et aussi de réflection. Le plus étonnant avait été le faite qu'il ne s'était pas fait prendre une seule fois en vidant la piscine ou en préparant la gelée. Il avait assuré sur ce coup là. Ça blague restera dans les mémoires pour un bon moment.

—Je vois ce que tu veux dire. Je savais qu'en venant te parler tu trouverai une solutions. C'est pour ça que t'es le cerveau de notre groupe.

—Je n'ai pas résolu ton problème, je t'ai juste donné une aide. Il vas falloir que tu trouves ce pari et que tu t'y tiennes.

—Compte sur moi, là dessus. J'ai déjà ma petite idée.

Je finis d'une seule gorgée le reste de ma boisson et me leva de la banquette. La librairie du campus allait bientôt fermer, et je devais encore aller acheter mes livres.

—Maintenant, si tu veux bien m'excuser, il faut que j'y aille. Il me reste encore des choses à faire, je risque de rentré un peu tard.

—Ou tu vas ?

—À la librairie, tu veux m'accompagner ?

—Tu sais que je t'adore sœurette, mais c'est non. Amuse toi bien, ou tout ce que tu peux faire là-bas.

Si c'était toi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant