H24

Chapitre 1 : l'éveil matinal

Il fait calme se matin. Alors que le soleil se lève sur la ville à côté, les premiers bruits de pas se font entendre dans le couloir. Il est huit heures et c'est généralement à cette heure si que les gens se réveil petit à petit.

Il ne fut pas attendre longtemps pour entredre la première mélodie de l'animation quotidienne. On était visiblement occupé de réveiller un à un les résidents. Certains râlaient visiblement ...

On frappa à la porte 410 et sans attendre de réponse, une femme entra. Physiquement, elle était semblable à toutes les autres du bâtiment, mais seul sa douce voix trahissait sa différence.

- Bonjour, lança-t-elle.

Le jeune homme allongé dans son lit de répondis pas. Couché sur le dos et enroulé dans des couvertures, seul sa tête et ses bras dépassaient. La femme s'approcha de la fenêtre et ouvrit les rideaux en faisant bien attention de ne pas gêner l'endormi avec le soleil.

- Comment allez vous aujourd'hui ?

Le jeune homme ne bougea pas. La femme regarda longtemps le ciel bleue avant de venir s'asseoir à côté du lit. Elle enleva alors le crayon qui tenait son chinion laissant tombés ses long cheveux châtains sur ses épaules.

- C'est moi, Sophie. Je suis déjà passé hier voir comment vous alliez.

Elle patienta quelques instants attendant une réponse qu'elle savait pertinemment ne pas recevoir. Depuis son arrivée ici, le jeune homme n'avait pas bougé, plongé dans un profond sommeil.

- Je repasserai tout à l'heure monsieur Britte, faites attention à vous.

Et la femme d'une trentaine d'années ressortit par là où elle était rentrée prenant bien soin de refaire son chinion et de refermer la porte. Elle reprit ensuite sa routine avec une attitude bien plus formel que celle qu'elle venait d'avoir.

Seul le ventre du jeune homme bougeait au rythme de sa respiration, preuve qu'il n'était pas encore mort, mais presque ...

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Quelques étages plus bas, deux étranges personnages faisaient leur entré. Il était inhabituel de croisé ce genre d'individus ici. Celui aux courts cheveux blancs portait des vêtements d'une autre époque. Tandis que celui aux longs cheveux rouges avait un style vestimentaire plus rock and Roll. Pourtant, tous deux semblaient avoir le même âge, la moitié de la quarantaine environ.

- Que faisons nous ici ?

- Quel meilleur endroit peut il exister pour réaliser notre travail ?

- Il existe un milliard d'autres endroits plus joyeux que celui-ci où nous pourrions faire ce pourquoi nous sommes là.

Le blond ne répondit pas, ignorant carrément les propos de son ami. Il préféra s'avancer vers le guichet. De son côté le roux regarda son ami, exaspéré. Mais le rejoint quand-même après un profond soupir.

- Bien le bonjour, veuillez excuser notre question, mais où se trouve les chambres ?

- Les visites ne commencent que dans vingt minutes, messieurs. Répondit l'homme derrière le comptoir.

- Pourriez vous faire une exception pour nous s'il vous plaît mon brave. Tenta de négocier l'étrange homme au cheveux blancs.

- Ce n'est clairement pas le moment ni l'endroit pour usé de tes charmes. Tu vas attiré l'attention sur nous. Intervient le second personnage.

Le roux tira donc son ami vers les ascenseurs. Il n'était visiblement pas du tout enchanté de sa présence ici et encore moins ravi du comportement de son ami.

- Mais où m'en mène-tu ?

- Tu n'arriveras donc jamais à t'adapter à ton environnement mon ange. Laisse moi faire mon boulot, fait le tien et quittons cet endroit au plus vite !

- Merci, Crowley.

Les deux personnages qui n'avaient clairement pas leur place ici, montèrent dans l'ascenseur et suivirent les indications des panneaux d'information.

Mais que venait donc faire un ange et un démon dans un hôpital à cette heure si matinal ?

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À l'autre bout de la ville, deux hommes de bleus vêtus entrèrent dans un bureau. Tenant leur couvre chef dans une main, ils enlevèrent leur ceinture pour la déposé sur le meuble en bois.

Aucuns d'eux n'avaient envie de commencer cette nouvelle journée. La tête grave, ils s'assirent sur leur fauteuil respectif. La journée ne venait que de commencé pourtant la réserve de café était déjà prête.

- Alors Charles, qu'est ce qu'on a aujourd'hui ? Demanda le premier.

- J'ai pas trop compris, répondit l'intéressé en attrapant une souris, une enquête sur un inconnu à l'hôpital.

- Encore un amnésique ? Questionna le premier.

- Non, celui-ci a été plongé dans le comas suite à un accident.

Ce petit jeu de question réponse dura une bonne heure avant que le deuxièmement homme n'allume enfin son ordinateur et ne lise par lui même les notes du dossier.

Le dénommé Charles se leva et se servit une jatte de café. Alors que son regard était portée dans le vide, ces pieds jouaient une étrange mélodie intégrant parfois quelques pas de danse.

- Tu sais ce que je me demande, dit l'homme debout, c'est pourquoi ils n'ont pas téléphoné à l'assurance qui paye les frais de santé.

- Tu sais qu'avec cette tasse en main, tu pourrais presque passé pour quelqu'un d'intelligent ? Plaisanta l'autre.

Toujours aussi sur son fauteuil en cuir noir, il se saisit du combiné et passa quelques coups de fils. Pendant ce temps, Charles avança jusqu'à la fenêtre pour admirer le paysage.

- Oui bonjour ici l'inspecteur Jules Scorlier, je vous appelle au sujet de ...

La discussion sembla durée des heures. Si bien que Charles eut le temps de sortir fumée plusieurs cigarette, de boire la moitié du thermos de café.

- Merci, à bientôt. Termina Jules avant de raccrocher.

- Alors ? Demanda Jules.

- Malheureusement rien, le jeune homme de l'hôpital bénéficie d'un don d'assurance anonyme. Il n'y a aucun nom sur cette réserve d'argent.

- Et ça à pris si longtemps pour ça ? Demanda l'homme en s'asseiant derrière son bureau.

- Non, ça fait deux heures que je le sais. J'en ai juste profiter pour arrangé un rendez-vous avec la responsable.

Et c'est ainsi que les deux hommes commencèrent leur pause de midi. Ils quittèrent ensemble le bureau de police locale avant de se séparer au coin de la rue.

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Les humains sont des petites fourmis perdues dans l'univers intergalactique. [La Haine]