BOYZ - Love and Basket-ball

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18h00. Oui, il est 18h00 lorsque je franchis un pas en dehors du lycée. Autant vous dire que cette journée à été très, très longue. Je viens de finir avec 3h de sports et j'ai les mains en compote. Je suis une adepte du sport et ce, quelque soit l'activité, sauf, le volley-ball et le handball. Le volley parce que j'ai hyper mal aux poignets quand je tape dans la ballon, et le handball parce que le professeur nous oblige à mettre des shorts hyper courts et hyper moulant. 
Plongée dans mes pensées, quelques gouttes de pluies me ramène sur terre. J'enlève d'un geste rapide mes mains des poches, et apporte ma capuche sur ma tête. De toute façon ça sert rien. Mes cheveux sont déjà mouillés, ils vont friser comme pas possible.

Sur le trottoir de ma maison, j'aperçois en face de la maison voisine, Elena discutant avec son petit amoureux. Et oui, il s'avère que son petit con de copain et mon voisin... Quand elle me me voit, elle fait un bisou sur la joue de son copain puis s'avance vers moi. Je ne fais pas attention, de toute façon, elle doit passer par cette direction.

J'entre ma clé dans la serrure, puis je l'ouvre. Je m'essuie les pieds à l'entrée mais au moment de refermer la porte derrière moi, je remarque sa présence.

– Salut, lui balance-je au visage sèchement.
– Hey. Je sais que tu est énervé contre moi, mais je viens m'expliquer. Balbutie-t-elle, en souriant à moitié.
– Toute à l'heure, répondis-je rapidement. À la fin de l'entraînement, là, c'est pas pas le moment.
– Mais tu peux me faire entrer chez toi, non ?

Je secoue la tête, en fermant un peu plus la porte, de sorte à ce qu'elle aperçoive que mon visage entre l' entrebâillement de la porte.

– OK. À plus alors.

Je ne répond rien, et ferme complètement la porte. Je suis pas d'humeur à l'entendre se justifier.

***

Je me réveille en sursaut à cause de réveille de mon téléphone, il est l'heure donc de me préparer pour me rendre à l'entraînement. J'attrape mon sac puis après avoir grignoté et salué ma mère et mes sœurs, je sors de la maison.

Aujourd'hui, pas besoin d'aller me changer dans les vestiaires, je suis déjà en tenue. Je vais dans les gradins pour déposer mes affaires et je remarque en même temps que toute les filles sont déjà sur terrain autour de Thibault. Mince, j'étais tellement en avance que j'ai réussi à être en retard. Je m'étonne à trottiner jusqu'à eux.

–     Désolé du retard coach.

Il hoche la tête. Je m'étonne une fois de plus... depuis quand je m'excuse quand je suis en retard ? D'habitude — oui parce que je suis souvent en retard, me demandez pas pourquoi — je me glisse entre mes coéquipières, silencieusement, sans me faire remarquer.

– Donc, reprend-t-il, je souhaitais bonne chance aux joueuses sélectionnées lors de la détection. Le président du club et moi-même avons décidé de participer au même tournoi que l'année dernière pour le reste de l'équipe.
– Mais ça sert à quoi ? Tu sais très bien qu'on va les perdre les matchs sans Ayda la capitaine et les deux autres c'est-à-dire Maria et Lauren les deux plus grandes de l'équipe. On a plus rien ! S'exclame Sonia révoltée.
– Ne soit pas égoïste. Ne penses-tu pas qu'elles ont besoin de prendre leurs envole ? Qu'est-ce qui les retient ici ? Et puis t'es en train de dire que vous êtes nul sans 3 joueuses ?
– Nan mais c'est quand même capitale une capitaine et des grandes dans une équipe de basket, intervient Eléna.
– Oh c'est bon, vous êtes des guerrières ou pas ? C'est quoi notre cri de guerre déjà ? Demande-je agacée de les entendre débattre pour si peu.
– Do you want ton play, yes, do you want to win, yes, lets go, soupire Sonia. Mais quel est le rapport ?
– Tu parles pas anglais ou quoi ? Tout est dit.
– Bon stop. Intervient le coach. Ces trois joueuses que vous voyez là vont partir, point final. Prenez toutes un ballon et échauffez-vous correctement.