Encore elle

Chapitre 4: T'es qu'une putain de lâche.

Vendredi 03 mai 2019 - 8h32 - Appartement de Théodore banlieue parisienne .

Je me réveille j'ai les yeux qui brûlent vu que j'ai pleuré jusqu'à m'endormir et en plus je suis dans les bras de Théodore. Il est toujours autant adorable quand il dort, il à l'air apaisé. 
Je me lève en essayant de ne pas le réveiller, mission accomplie, je vais me préparer, je prends mon gros sac à main j'y mets mon Mac avec le chargeur et tout ce qui fait genre chargeur portable, portefeuille, papier d'identité et tout et je pars direction  une médiathèque pour que je puisse y a faire des CV pour que je me trouve un emploi stable et pour ensuite trouver un appartement. De base mes parents voulaient me payer le loyer le temps que je me trouve un travail mais j'ai pas envie qu'ils gaspillent leur argents pour moi, même si ils en ont les moyens. Bon pendant que j'étais en Italie en plus d'aider ma famille je travaillais, je faisais des ménages chez les gens, je gardais des enfants, j'ai travaillé dans un restaurant et même dans une épicerie et j'ai presque pas touché à cet argent gagné donc j'ai pas mal de côté déjà mais c'est pas avec ça que je vais vivre correctement et me trouver un appartement. Une fois tous ces CV imprimés je cherche sur internet où les poser. Je suis coupé par mon téléphone qui vibre. 

Je ne réponds pas à sa pique qui me fait sourire malgré moi et je remarque qu'il est plus de 12h30 donc je décide d'aller manger quelques part. 

Samedi 01 juin 2019 - 22h53 - Appartement de Théodore banlieue parisienne.
PDV de Lord Esperanza aka Théodore.

Je suis à la douche quand j'étends la porte claquer. C'est sûrement Giulia. Je l'ai pas vu depuis presque 1 mois vu que j'ai commencé mes concert et elle a trouvé un travail dans un restaurant et entre ses deux services elle va faire des ménages. Ça me fait tellement bizarre de la voir de nouveau ici à Paris et j'avoue que ça m'a pas laissé indifférent le fait d'avoir dormis avec elle j'ai presque l'impression de revivre. Enfin bref je vais sortir de la douche avant qu'il n'y est plus d'eau chaude pour la brune. Quand je sors je me retrouve face à elle, elle a les écouteurs, elle lève la tête.

-AH PUTAIN THÉO. Hurlat- elle en se cachant les yeux. 

-Je savais que je te manquais mais pas au point que tu vienne me rejoindre sous la douche. Dis-je moqueur en enroulant une serviette autour de ma taille.

Je m'approche d'elle je lui retire ses écouteurs et j'enlève ses mains de devant son visage. Elle est toute gênée, elle a les joues rouges. Elle est tellement mignonne, ses beaux yeux verts brillent ça la rend encore plus mignonne. On est face à face main dans la main, on se regarde yeux dans les yeux, on se rapproche dangereusement l'un de l'autre. Putain j'ai envie de céder et de l'embrasser, j'ai l'impression que c'est vital. 

-On peut pas. Dis-je en partant dans ma chambre. 

Je mets un boxer, un jogging et un tee-shirt. J'ai envi de tout péter. Merde pourquoi j'ai fais ça? Ça fait un mois qu'elle est revenue et qu'elle vit chez-moi que je fais déjà de la merde. Faut que je me contrôle je veux pas la perdre encore une fois. Plus jamais je veux revivre ça. J'ai tellement la haine que je fou un coup de poing dans le mur. D'habitude je suis pas comme ça c'est pas trop mon délire la violence. Mais cette fille me rend fou. Et ça depuis que j'ai 18 ans je pourrais tout faire pour elle je pourrais même crever pour elle tellement je l'aime. Elle me rend toujours aussi dingue, j'ai tellement envie de la retrouver comme avant de la prendre dans mes bras, de dormir avec elle, de l'embrasser, je veux juste être avec elle comme avant. Je suis assis par terre contre mon lit la tête entre mes mains. Je reste comme ça tout seul dans le noir, éclairé par les lumières extérieures pendant je sais pas combien temps jusqu'à que la porte de ma chambre s'ouvre et qu'une jolie petite brune vêtue seulement d'un grand tee-shirt vienne s'accroupir devant moi. 

-Théo? M'interpella-t-elle avec la voix cassée.

Putain elle a  pleuré et je suis sûr que c'est par ma faute. Je relève la tête vers elle. En effet elle a pleuré, les larmes on laissait des traces sur ses joues et d'autres menaces de couler. Je n'ose pas parler ou même bouger parce que je sais que je vais obligatoirement céder. Elle soupire.

-Je suis désolée. Commença-elle. Je savais que ça allait être difficile pour nous deux de vivre sous le même toit, mais je ne savais pas que ça allait l'être autant. 

Elle me regarde vite fait une détourne le regard et ses yeux se remplissent de larmes. Et prend une grand inspiration.

-Je crois que je devrais partir. C'était très gentil à toi de m'avoir hébergé quelques jours mais je pense que ça serait mieux pour nous si je partais. Dit-elle en laissant ses larmes couler le long de ses joues. 

Putain non tout mais pas ça, je viens à peine de recommencer à vivre grâce à sa présence qu'elle veut déjà repartir? Autant que je me tire une balle ça fera moins mal. Je me lève d'un coup et je tourne en rond dans la chambre et je cogite à ce qu'il vient de se passer et ce qu'elle vient de me dire. Du coin de l'œil j'ai vu qu'elle s'était remise debout et qu'elle jouait avec le bas de son tee-shirt. 

-Putain mais t'es pas possible toi. Lui dis-je froidement.

-Je suis désolée Théodore. Dit-elle a voix basse.

-Ouais de toute façon tu es tout le temps désolée et c'est jamais de ta faut tout ce qui se passe! Dis-je en m'approchant d'elle. 

-Théo… Dit-elle la voix cassée.

-Non, arrête de prononcer mon prénom. Dis-je en commençant à pleurer de nerf.  Arrête de t'excuser pour tout alors que tu en as rien à foutre du mal que tu me fais. 

-Dis pas ça. Dit-elle en pleurant.

-PARCE QUE C'EST PAS VRAI PEUT-ÊTRE?! Demandais-je en hurlant ce qui la fait sursauter. Y a deux ans tu m'as plaque comme de la merde pour te barrer pendant deux ans à Milan et là tu veux déjà repartir. Dis-je la voix remplie de haine.

Ma respiration s'accélère, elle elle pleure en restant immobile et en regardant le sol. Putain j'ai la haine j'ai envie de tout casser.

-Tu m'as laissé deux ans sans aucunes explications il a fallu que Giovanna nous dise que c'était un problème familial assez grave et que vous ne pouviez pas en parler par respect pour votre famille. 

Je me mets face à elle mais elle relève même pas la tête. Je vous jure qu'elle est en train de me faire vriller comme jamais et dieu sait que je l'aime mais là j'en peux plus de ses conneries.

-Et toi t'as jamais eu les couilles de me le dire t'as préféré me fuir et tu l'as toujours fais et même encore aujourd'hui tu le fais. Lui crachais-je au visage. T'es qu'une putain de lâche. Lui dis-je en la bousculant pour la faire réagir.

Elle dit rien, elle me regarde même pas. Elle me fait tellement vriller que je re donne un coup de poing dans le miroir derrière elle. 

-T'es en train de me rendre complètement taré Giulia.