porte d'entrée

23 4 5
                                    

La vie nous paraît très souvent difficile selon les différentes épreuves auxquelles nous sommes confrontés . Mais nous ne voyons généralement pas la souffrance des autres. Pouvons nous nous considérer comme des personnes malheureuses et et malchanceuses sans avoir prêter la moindre attention à ceux qui souffrent aussi autour de nous? Non. Et bien il y'a quelques années cette réponse n'aurais jamais été la même si on me l'avait posé . pourquoi cette pensée assez philosophique ? Lisez mon histoire.
  Tout à débuté quand j'étais en master 2 a l'Université de dschang au Cameroun en filière de droit . Je n'avais que 20 ans . Eh oui le domaine scolaire m'a toujours été très favorable. Mon père m'avait toujours dit que j'étais comme lui, destinée à réussir dans la vie , à dominer. Ma mère elle m'a toujours placé sur un piédestal dès la plus tendre enfance et m'a accordée absolument tout ce que je désirais. l'Union de 2 personnages aussi superficiels arrogants dominateurs et se suffisant  à eux mêmes a eu pour seule  conséquence la naissance d'une fille arrogante, a la personnalité écoeurante , d'une estime d'elle même plus que orgueilleuse ,sans aucune modestie et rongée par l'égoïsme. Le cynisme avec lequel je décris la personne que  je suis n'a rien d'exagéré au contraire il est plutôt doux et tempéré par rapport a la personne que je fus il y'a des années.
Mon père était un général d'armée et ma mère un grand médecin. Moi et mes 3 frères et sœurs avions donc grandis dans une opulence bien significative. J'étais là 2eme née ,je suivais Martin ,et après moi il y'avait Valérie , Sébastien. Nous avions tous deux ans d'écart avec celui qu'on précédait et celui qui nous précédait.
     De par ma nature arrogante voir même narcissique j'ai toujours dirigé tout et tout le monde j'ai toujours tout obtenu  et mon rêve était de devenir la meilleure avocate du pays . Et je comptais bien y arriver par tous les moyens . Tous.
  A cette époque là j'étais très différente de mes frères j'étais l'enfant prodige j'avais un an académique de plus que mon grand frère Martin qui lui avait 22ans et était en master 1 Valérie était en licence et Sébastien en 1er année. Dans ma famille nous étions tous des génis mais moi je l'étais encore plus. Mon père avait toujours été le papa poule toujours à vouloir nous protéger d'où le fait que même étant a l'Université nous vivions toujours dans la maison de nos parents. Mon père lui vivait a Yaoundé la capitale pour cause son travail. et ma mère faisait sans arrêt des voyages  ,visitant et expérimentant d'autres hôpitaux du monde. Ce qui faisait que nous étions la majeure partie du temps tous seuls sans compter les 3 femmes de ménage le gardien le jardiner et le chef cuisinier .
   Un soir alors que je pensais mes parents absent je ne me suis pas gênée pour ramener Loïc mon petit ami a la maison - les relations filles garçons ont toujours été taboues en Afrique- absorbés par nos langues jointes nos bras caressant la peau de l'autre nous ne remarquons pas la présence de ma mère qui ahurie par la situation gênante et inacceptable qu'elle observait jeta par terre le plat de ~eru~ qu'elle tenait en main se jeta comme une lionne sur Loïc et le lava de coup de poing de gifles et de griffures je n'arrivais pas a réagir j'étais stupéfaite mais beaucoup trop fière pour montrer mes faiblesses même pas à mère. Je restais donc là debout ,sans bouger au milieu du salon. Ma mère arrêta de frapper Loïc et me lança un regard qui avait le pouvoir de faire fondre le plus dur des rocs mais ne m'   atteignit aucunement. Je ne perdis pas de temps pour lui lancer un regard encore plus noir que le sien ce qui ne faisait qu'attiser sa colère. Personne ne parlait quand elle me lança en pleine face
- Mavira Régina Fouda je te donne 3 minutes pour m'expliquer se que faisait ce jeune homme sur toi
- Esthel Magali Etame je fais ce que je veux où je veux quand je veux et ce n'est pas vous qui me dicterez ma conduite.repondis je en l'affrontant du regard
- ose repeter les ordures qui sortent de ta bouche pour voir.
Martin entra dans la pièce réveillé par le ton montant entre ma mère et moi. Et je n'hésita pas à relever le défi lancé par ma mère . Elle fut choquée de mon audace et mon frère encore plus
-Mavira comment as tu parlé à maman ?
-comme elle le mérite.retorquais-je avec diplomatie
Ils se regardèrent dans les yeux dépassés par le courage inconscient qui brûlait en moi
- a ce que je sache c'est la maison de papa pas la tienne alors tant que lui même ne viendra pas me dire de faire sortir Loïc d'ici il ne bougera pas et continuera ce que nous avions commencé . Et quand bien même il le faisait je ferais quand même l'amour avec lui . J'espère que vous n'êtes pas assez bête pour penser que nous ne l'avons jamais fais dans cette maison.
Ma mère furieuse dégoutée par cette dernière phrase me sauta a la gorge et m'administra la gifle la plus douloureuse que j'ai jamais reçu. mon frère intervenait donc en faisant sortir Loïc en calmant ma mère dans sa chambre et dès qu'elle s'endormi après quelques somnifères il me retrouva dans le salon vert de colère.
-Mavira pour qui te prend tu a la longue?
-pour la personne que tu as toujours voulu être et que tu n'as jamais réussi a égaler te contentant de l'envier . répondis-je en le toisant
-je ne vais même pas m'abaisser a tes gamineries de petite fille en manque de confiance , dépourvue de tous bons sens et plus stupide qu'un mouton .je vais seulement te dire un truc ton insolence te mènera a la ruine.
Je fus vexé de sa remarque mais n'en laissais rien paraître.
- quand on s'appelle Mavira Régina Fouda on ne peut que réussir dans la vie.
-Continue a croire que le monde ne tourne qu'au tour de toi et de ta petite personne
-arretes de m'enbêter  rien de tout ton bavardage ne pourrait guère m'ateindre

Mavira Où les histoires vivent. Découvrez maintenant