Chapitre trente.♕

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Point de vue Lauren.

Camila m'a ridiculisé devant énormément de gens, je n'ai pas pu laisser passer cela. Je dois garder la réputation d'une Reine dur et ferme, sinon tout partira dans un chaos total. Maintenant, les rumeurs courent dans la ville que je ne sais pas diriger mes esclaves, que je ne suis pas assez dur avec eux. J'ai l'impression qu'au fond de moi que je leur prouve le contraire en frappant Camila. Même s'ils ne voient pas ce que je lui fais, évidemment. Mais si un jour nous devions ressortir en public je sais qu'elle se tiendra à carreaux et qu'elle ne s'enfuira pas. Elle se laisse maintenant faire, elle est de plus en plus détruite. Elle n'ose plus me répondre ni même me parler, elle est devenu totalement soumise à moi. Elle a peur de moi, je peux faire ce que je veux d'elle. Je ne me sens pas du tout coupable de lui faire du mal, tout ceci est de sa faute. Lorsqu'elle s'est enfuie de l'hôpital, elle a cru pouvoir s'enfuir sans que je ne la retrouve. Elle est tellement naïve, c'est dingue. Carole m'a déjà reproché que j'étais beaucoup trop dur avec elle mais qu'est-ce j'en ai à foutre ? Je n'ai plus vu son ventre depuis plus de trois semaines mais cela m'apporte peu. Je sais qu'elle a maigri mais elle est toujours en vie, c'est le principal.

Je m'essuie le menton tout en sortant de la pièce, je viens de mordre Camila. Son sang est devenu un petit peu moins bon à cause de sa perte de poids mais il reste toujours mon préféré. J'ai un petit peu de son sang sur la pointe de ma chaussure, je l'ai peut-être trop frappé cette fois-ci. J'ai envie de rebrousser chemin pour voir si Giorgio l'a emmené à l'infirmerie mais je sais qu'il est déjà chez Carole en ce moment. En tout cas j'espère. J'entends quelqu'un crier après moi, je me retourne en fronçant les sourcils. Mon cuisinier arrive à bout de souffle, il se tient juste devant moi et essaie de reprendre son souffle. Je me recule légèrement, il empeste la transpiration.

– Maîtresse ! Camila... Elle.. Elle ne respire plus ! Elle... Elle est inconsciente mais je n'entends plus sa respiration, dit l'humain les yeux écarquillés.

Qu'est-il en train de me dire ? Camila ne respire plus ? Je cours à la vitesse vampirique jusqu'à la salle où elle mange, elle se trouve toujours sur le sol pile à l'endroit où je lui ai donné des coups. Son visage est recouvert de sang ainsi que son pull, la trace de mes crocs est parfaitement visible dans son cou. Ma tête se pose instinctivement sur son torse, je dois me concentrer pour entendre les battements de son cœur. Son ventre ne se soulève pas signe qu'elle ne respire plus, mon premier réflexe est de me mordre le poignet pour lui donner mon sang. Rien ne se passe pourtant elle est encore en vie. Je prends son petit corps dans mes bras pour l'amener chez Carole, elle me demande ce qu'il s'est passé et je lui explique sans donner les détails. Je pose Camila sur le fauteuil, elle n'est qu'une poupée dans mes bras. Je fais attention à ce qu'elle ne tombe pas lorsque je la lâche, il ne manquerait plus que ça. Si nous n'agissons pas vite, son cœur arrêtera de battre dans moins de deux minutes.

L'infirmière enlève le pull de mon humaine, ses gestes sont rapides. Je n'ai pas envie de regarder son torse maintenant, je m'occuperai de ça quand elle respira de nouveau. La vampire serait-elle en train de paniquer ? Je fronce les sourcils ne comprenant pas ce qu'elle fait, elle est en train de lui faire du bouche à bouche. Ses mains se posent ensuite sur sa poitrine pour appuyer répétitivement dessus. De quel droit se permet-elle de poser ses lèvres sur celles de mon humaine ? Même si c'est pour la sauver, il y a sûrement d'autres moyens après tout. Je laisse ma colère dans un coin de mon cerveau, ce n'est pas le moment que je m'énerve. Cela fait maintenant une bonne minute qu'elle essaie de faire respirer Camila mais son ventre ne se soulève toujours pas, j'écarte l'infirmière pour moi-même agir. J'enroule mon bras autour de la taille de mon humaine pour la soulever, je vais lui donner mon sang en plus grosse quantité. Une fois mon poignet ouvert, je la fais boire en penchant sa tête. Ses yeux sont fermés, son visage est d'une couleur cadavérique.

The Time Of Our Lives (Camren G!P)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant