Kaze: une romance New Adult

Chapitre sans titre 2

KAZE

Je me réveillai et ouvris péniblement les yeux. J'avais très mal dormi. Pourquoi avais-je décidé de la raccompagner ? son joli petit corps pressé contre moi m'avait fait bien plus d'effet que je ne le pensais. Putain, je n'aurais pas dû, c'était la voisine et de plus, la meilleure amie de ma sœur. Je ne pouvais pas déconner avec elle. Même si je la désirais, ce n'était pas possible, beaucoup trop de retombées. Je n'avais pas pu m'empêcher d'intervenir quand ce videur s'était rapproché d'elle. Ça faisait quelque temps que je venais dans ce bar et je voyais bien tous les regards qu'il lui lançait. Ma sœur m'avait demandé de la protéger depuis qu'elle avait eu un problème avec un client. Au début, j'avais l'impression de faire du baby-sitting, mais Margot avait bien changé, son corps voluptueux ne me laissait pas indifférent, elle n'était clairement plus une enfant.

Je me levai et m'habillai d'un tee-shirt blanc et d'un caleçon, je descendis à la cuisine.

Ma mère s'y trouvait, lisant je ne sais quel magazine de mode assise sur un tabouret.

— Bonjour, maman, lui dis-je en embrassant sa tempe.

— Bonjour, Kaze. Tu es rentré tard hier soir.

— Hum.

Je ne voulais pas engager la conversation sur ce sujet, sachant pertinemment comment ça allait finir. Je me servis une tasse de café et pris un pancake. Je m'assis en face d'elle quand mon père fit son entrée.

— Tiens, tu es réveillé !

— Bonjour, papa.

Je sentais que mon père était de mauvaise humeur, d'ailleurs, il ne tarda pas à me le confirmer.

— Écoute fils, on a discuté avec ta mère, il faut que tu te ressaisisses. Tu ne peux pas passer tes journées à ne rien faire. Il faut te reprendre en main !

Merde, avec eux, c'était toujours pareil. Ils ne me lâchaient jamais. J'avais fait le con, c'est vrai. Depuis que j'avais dû arrêter le Football à cause d'une blessure grave au genou, brisant ma future carrière professionnelle, je n'avais fait que des conneries. Comme arrêter les cours par exemple ou fréquenter des personnes peu recommandables. Mais qui avait envie d'entendre la même rengaine chaque jour ? Pas moi.

— Ouais, papa. Je sais, soufflai-je.

Je ne lui laissais pas le temps de continuer et quittai la pièce ; mon père sur les talons, me criant dessus quand je remontai.

— Toujours pareil avec toi, tu préfères partir plutôt qu'avoir une vraie discussion !

Je ne répondis pas et rentrai dans ma chambre. Accroupi, je cherchai mon téléphone qui était certainement tombé du lit en dormant. Je regardai mes messages, Lily m'avait laissé un sms d'insulte. Super, ça commençait bien. Je devais la rejoindre après le bar hier soir, dans une boîte du coin, c'est pour ça que j'avais un deuxième casque avec moi, mais bizarrement je n'avais plus aucune envie de la voir. Pourtant, elle avait un beau petit cul. On se voyait de temps en temps, je la baisais et on retournait chacun de notre côté. Putain, je n'aimais pas ça, dès que tu les fréquentes trop souvent, elles s'imaginent tout de suite que ça ira plus loin. Je lui répondis, qu'elle aille se trouver un autre mec, après tout si elle n'était pas contente, je n'en avais rien à foutre.

Je pris des affaires de rechange et passai à la douche.

Après m'être lavé, j'enfilai des vêtements propres et redescendis pour prendre ma veste.