je raconte les jours qui s'enchaînent, comme un dépotoir, j'aime besoin de me débarrasser de tout ça. je le dépose, le regarde une dernière fois, et je me retourne. je m'en vais.
je commence ma vie.
je goûte au bonheur, l'éphémère d'un moment qui ne s'éteint pas. je murmure des mots doux, ceux qui font disparaître les maux fous.
je me revois en train de nager, le souffle court quand je respire, les poumons qui hurlent. les muscles qui lâchent. la nostalgie m'emporte, un soir plus noir que les autres. la nuit apporte le vent et fait naître les pensées. comme une étoile qui ne sait pas briller, je cherche le bouton on. pour enfin éteindre le noir d'illusion.
et comme chlorine qui résonne quelque part, je change. le rythme s'accélère puis ralenti. de la colère puis de la douceur. du bonheur et de la douleur. instable et unique, personne ne sait me contrôler.
j'ai plongé en moi et je ne le regrette pas. j'ai survécu dans le chlore.
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aucune idée de ce que je voulais écrire mais c'est là alors tant mieux :)
fau'
