Letters

JungKook

Je ne me souviens pas trop comment il est entré dans ma vie. Je sais simplement qu'il était plutôt ponctuel, toujours présent au bon moment, parfois même en avance. Ça pouvait en être pesant à vrai dire. Mais avec le temps sa présence se faisait agréable. Si je devais le décrire, je dirais qu'il était au premier regard, quelqu'un de très sombre. Toujours habillé de noir, des cheveux mi long, de long piercing au oreilles, des tatouages sur les bras et très peu sociable. Mais dans le fond, et malgré ce qu'on pouvait me dire sur lui, il était toujours présent. Il comprenait quand je n'avais pas trop envie de sortir, quand je n'allais pas bien, et surtout il savait me dire que tout allait bien quand j'avais peur.

-Jungkook ? Quest-ce que tu fais la ?

-Burger King ?

M'avait-il répondu en me montrant le sac rempli. Malgré mon soudain coup de mou,  je n'avais pas pu retenir un petit sourire en l’accueillant encore une fois chez moi. Je l'avais accompagné jusque dans mon salon, ou, après qu'il se soit mit à l'aise nous nous étions installés devant la télévision où tourner une nouvelle série que j'avais commencé en sachant que je ne la terminerais pas. 

-Aller, fais pas cette tête, t'es pas content de me voir ?

-Si...C'est pas ça...

-Je vois..Mange, ça ira mieux après.

C'était ce que j'aimais chez lui. Jamais trop de question. Que des solutions. Alors je lui avais souri et comme un bon petit soldat j'avais suivi son « ordre ». Après ça je n'avais pas pris la peine de lui dire de partir, je savais, et surtout il semblait savoir, qu'il pouvait rester et que je n'attendais qu'une chose. Nous étions partis dans ma chambre et nous nous sommes allongé tout les deux dans mon lit. Après quelques minutes de silences, j'avais soupiré et j'avais sentis sa main venir attraper la mienne. Et c'était toujours de cette façon que j'en venais à m'ouvrir à lui..

-J'ai l'impression que personne ne m'aime. Mes amis....Ma famille..Peut-être qu'ils se moquent totalement de savoir comment je vais..

Ses bras étaient venus entourer mon corps, et très vite je m'étais retrouvé contre son torse. Il dégageait une chaleur si agréable, que seul un fou n'apprécierait pas. Alors je m'étais blottis contre lui en écoutant ses mots, murmurer à mon oreille.

-Moi je t'aime....