Insignifiants ?

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Il courait dans les couloirs. Encore et encore. Ils étaient vide, les cours avaient déjà commencé. Son souffle était court et cela faisait maintenant bientôt 15 minutes qu'il courait depuis chez lui. Ce n'était pas la première fois et ce ne serai sûrement pas la dernière qu'il serait en retard en cours. Salle 406 en histoire. Il frappe à la porte, toit les regards sont tourné vers lui lorsqu'il rentre dans la salle.
« Seulement 10 minutes de retard aujourd'hui Ayden , on peut peut-être même espérer vous voir en avance avant la fin de l'année » dit le professeur. La classe riait pendant que je m'installai, rougissant au fond de la salle. Les gens de cette ville pouvaient être cruels parfois. Il avait toujours ressentit cette forme de séparation entre lui et ses camarades. Ils n'avaient pas les mêmes passions, ne faisaient pas les mêmes activités et ne s'entendaient pas. A 16 ans il n'avais pas vraiment beaucoup d'amis, voir aucuns et détestait les cours.

La cloche sonne. Jack se lève, range ses affaires et file dans les couloirs. Il rejoint ses amis. C'est un groupe de 5 personnes et ils ne se quittent jamais. En cours les gens disent que ce sont les « populaires ». Jack n'a jamais compris cette expression. C'est sur il a un groupe d'amis mais comme tout le monde danse cette école. Il ne voit pas ce qu'il y a de plus dans son groupe que dans les autres. Mais bon apparement personne ne semble se poser la question. En plus on l'invite à toutes les soirées alors il n'y a clairement pas de quoi se plaindre.

Alors que les autres rentraient en cours elle déambulait dans les couloirs. Elle ne savait pas où aller. Elle ne savait plus comment se comporter ni comment réagir à tout ce qui l'entourait. Depuis que ses parents ont déménagés ici elle n'arrive pas à se faire à cette vie, ce nouveau monde inconnu et mystérieux à ses yeux. Elle décida de se rendre dans le parc pour s'asseoir sur un banc. Peut-être que les dizaines de retard et absences accumulés 3 semaines feront réagir ses parents.

Les cours se terminaient à peine quand Ayden était déjà sur le chemin du retour. Plus vite il quittait les cours mieux il se portait. Et il n'allait sûrement pas prendre le bus, si c'était pour être avec les élèves de son lycée débile il n'y comptait pas. Et il aimait bien cette route. Il s'y sentait bien, seul et libre. Avec ses écouteurs, sa musique et lui-même. Rien ne le retenais et il s'imaginait alors ce qu'il pourrait faire en quittant la ville. Cette route était la clé qui ouvrait la porte sur la liberté, la sérénité et sur qui il était vraiment. Dans ces moments rien n'aurait pu l'arrêter. En tout cas jusqu'à ce qu'il arrive chez lui. Il redevenait Ayden au fond de la classe.

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