Sacrifice naturel

Visions et menace

Alors que tu Ayden entre-ouvrais les yeux, les rayons du soleil traversant le volet lui caressaient les visages et eurent raison de lui. Il se leva, en retard comme à son habitude pour aller se préparer avant les cours. Il avalait en vitesse son pain avant d'attraper son sac et sa veste puis prendre son vélo. A l'inverse de ses camarades il ne vivait pas près de son école. Ses parents avaient une ferme à une vingtaine de minutes de là. Ce trajet qu'il faisait tout les jours était pour lui l'occasion de respirer le grand air, être qui il voulait et se sentir libre. Lorsqu'il était sur son vélo sur cette grande route il était capable de tout. Mais il avait à peine commencé son trajet que sa vision se troublât. Il eu tout juste le temps de descendre de son vélo avant de tomber à la renverse sur le bord de la route. Il entendait cette voix comme un écho résonnant dans ses oreilles. C'était incompréhensible et il voulait que ça cesse. Les mains collés sur ses oreilles il était recroquevillé sur le sol. Soudain une lumière surgit du ciel et l'éblouissant tellement qu'il du mettre une main devant ses yeux. Le bruit avait cessé. La lumière ne l'éblouissant plus il décida de se relever. Mais il n'était plus sur le bord de la route. Enfin si il y était toujours mais tout autour de lui avait changé. La route n'était plus qu'un mélange entre des morceaux de bitume et des crevasses. Les champs qui étaient verdoyants il y a quelques instant n'étaient plus que de vastes étendues dévastés par il ne savait quoi. Que c'était il passé ? Ou était passé les paysages qu'il connaissait si bien en si peu de temps ? Il eu à peine le temps de réfléchir sur la question que déjà le bruit revenait. Il ne voulait pas réentendre ce cri strident et ces murmures incompréhensibles une deuxième fois. Mais ils étaient déjà de retour et il se retrouvait une seconde fois au sol tant la douleur était intense. Mais cette fois si il réussit à distinguer un mot au travers de ce chaos : « sauver ».

Quelques minutes avant Jack lui était en cours de mathématiques. Il était assis au fond de la classe. Loin d'être parfait en tout Jack s'en sortait bien dans toutes les matières. Les maths n'étaient pas sa spécialités mais avec un peu de concentration et trois bonnes heures de cours particuliers par semaines il s'en sortait. Alors que le professeur entamait la géométrie Jack eu un mal de tête comme il n'en avait jamais eu et celui le pris avec une vitesse qui ne lui laissa à peine le temps de demander l'autorisation de sortir à son professeur avant de s'écrouler dans le couloir.
En recouvrant les yeux il était assis sur une chaise semblable à celles dans sa classe. Il était dans une pièce vide avec comme source de lumière une simple fenêtre. Il se lève et va voir au travers. Il y voit une grande étendue d'herbe verdoyante et d'arbres majestueux. En se retournant pour examiner le reste de la pièce il voit une porte qui n'était pas là avant. Il hésite à s'approcher mais sa curiosité est plus forte que sa réticence. Il attrape la poignée. La porte s'ouvre, rien ne se passe. Il décide de sortir. Il n'y comprend rien. Il y a cinq minutes il était en classe et maintenant il sort d'une pièce vide en plein milieu de nul part entouré d'étendues ne semblant pas avoir de fin.
Alors qu'il commençait à marcher en direction d'un arbre pour essayer d'y grimper et apercevoir où il se trouvait il entendit comme un crépitement. Au début ce bruit qui semblait venir de l'air faisant trembler les branche ne l'inquiétant pas plus que ça il continuait sa route vers le grand arbre. Mais lorsque ce crépitement s'accompagna d'une odeur de brûlé il se retourna pour découvrir que le paysage idyllique était en fait en train de prendre feu. C'était comme si une vague de feux invisibles embrasait l'herbe et tout les arbres sur son chemin. Le feu se propageait à une vitesse fulgurante et Jack se mit alors à courir pour échapper aux flammes. Mais celles-ci allaient bien trop vite pour qu'il y échappe et tout autour de lui prenait feu. Il se retrouva rapidement proche des flammes. Mais bizarrement il ne sentait pas de chaleur alors que les flammes n'étaient qu'à quelques mètres de lui. Alors qu'il vit l'herbe noircir sous ses pieds il se mit a crier mais il ne sentait rien. Évidement tout autour de lui était réduit en cendres mais lui ne sentait rien. C'était comme si tout ceci n'était qu'un hologramme comme on voit dans les séries de science fiction parfois. Puis il entendit un cri strident résonner dans ses oreilles. Il perdit l'équilibre et tomba sur ses genoux. La douleur était horrible. Il mit ses mains sur ses oreilles mais le cri était aussi fort et il ne savait pas comment arrêter ça. Un seul et unique mot de distinguât des ces cris : « dévastation ».

Jane était assise à une table du parc autour de l'école. Alors qu'elle écrivait et dessinait dans son carnet elle y vit quelque chose d'étrange. Un mot semblait s'écrire tout seul au milieu d'une page. Mais ce n'était pas un mot mais une phrase : « montre leurs le chemin ». Elle lu la phrase et au moment même où elle prononça la dernière lettre elle ne vit plus rien. Elle entendit une voix lui murmurer à l'oreille. C'était une voix douce et rassurante. Elle lui dit : « Quand les autres ne sauront pas ou aller tu devra les guider et les mener à votre destinée. Tu es la seule à pouvoir trouver le bon chemin »
A ce moment là vu lui revient aussi vite qu'elle était partit. Elle était toujours assise à la table avec son carnet posé dessus. La page était maintenant vide mais ce qu'elle avait entendu était gravé dans sa mémoire. Bien qu'elle ne comprenait pas ce qu'il se passait elle mis cette phrase sur son carnet pour ne pas oublier et elle tournait en boucle dans sa tête. Qui étaient les autres et de quelle destinée était-il question ? Elle n'en savait rien mais elle était encore bouleversée parce qui venait de se produire. Elle regarda les environs mais personne n'était là elle était seule au milieu du parc. Elle se leva et décida de retourner en cours avant de réfléchir sur ce qui venait de se passer en rentrant chez elle.