Chapitre 7.2

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Gandalf se leva et demanda des poneys ainsi que de quoi manger. Hermione soupira et sortit prendre l'air. Elle ferma les yeux et sourit en sentant un papillon se poser sur son nez. Elle ouvrit les yeux, le faisant fuir puis s'agenouilla et posa sa main sur le sol. Elle laissa sa magie couler vers le sol et se connecter avec celle de la Terre du Milieu. Elle se sentit alors plus forte. La magie de la Terre du Milieu était différente de la sienne et pouvoir la sentir et la manipuler ne pouvait que la rendre plus forte. Elle soupira en se remettant debout et posa sa main sur l'épée de Gryffondor qui se trouvait à sa hanche. Elle resta encore quelques minutes de plus à regarder le paysage puis se dirigea vers un beau cheval noir que Beorn fournissait. Elle sourit à Dwalin et Balin qui étaient à côté d'elle et commença à caresser l'animal. Elle finit par monter dessus et attendre le reste. Elle sourit à Beorn et le remercia chaudement pour son hospitalité. Le géant posa son énorme main sur sa tête et tapota doucement, comme un père l'aurait fait à sa fille.

« Prenez soin de vous, Lady Granger. Une jeune femme comme vous est en grand danger dans une compagnie de ce genre. »

« Ne vous inquiétez pas pour moi, Maître Beorn. » rassura la jeune femme en attrapant sa grosse main.

Elle sourit puis lui tourna le dos et rejoignit Kili et Fili à l'avant. Elle les écouta blaguer quelques minutes le temps que Gandalf ne les rejoigne, pressé par les cris des wargs qui se trouvaient proche d'eux. Ils galopèrent une bonne partie de la journée, traversant les plaines vertes, les forêts, suivis par Beorn changé en ours. Ils ne s'arrêtèrent qu'en fin d'après-midi, devant la forêt noire. Ils descendirent des chevaux et avancèrent vers une table ronde qui se trouvait non loin d'eux.

« La porte des elfes. » murmura Gandalf en regardant autour de lui. « C'est ici que commence le sentier qui traverse la forêt noire ! » cria-t-il en se tournant vers les autres.

« Aucun signe des orcs ! » informa Dwalin en descendant à son tour de son poney. « La chance est de notre côté. »

« Libérez les poneys ! » ordonna Gandalf après plusieurs secondes de silence. Hermione fronça les sourcils mais ne dit rien. Elle soupira en sentant la pluie. « Qu'ils retournent chez leur maître ! »

« Cette forêt semble malade. » dit Bilbon, tandis qu'Hermione posait sa main sur un tronc d'arbre. Elle la laissa tomber après plusieurs secondes. Elle ne ressentait pas la magie qui coulait normalement dans la végétation de la Terre du Milieu. « Comme si elle était la proie d'une chose nuisible. »

« Avec raison, Monsieur Sacquet. Avec raison. » dit-elle sombrement en regardant les nains.

« N'y a-t-il pas moyen de la contourner ? » demanda le hobbit avec espoir

« Si en faisant un détour de 200 milles vers le nord ! » lui répondit Gandalf, en fronçant les sourcils face à la pluie. « Ou le double de cette distance ! » Il avança encore un peu plus dans la forêt. « Vers le Sud. »

Hermione posa ses mains sur les hanches et se tourna vers son cheval pour lui dire au revoir. Elle enleva la selle qu'elle miniaturisa et qu'elle mit dans son sac de perles, avant de lui tapoter le flanc et de le laisser partir. Plusieurs poneys blancs le suivirent et elle sourit. Elle aurait aimé pouvoir retrouver la même liberté qu'eux. Son regard dériva vers le chef de la compagnie. Ce têtu roi nain qui lui faisait la tête. Bon, elle le méritait, mais elle souhaitait qu'il puisse la voir comme elle, elle le voyait. Un homme fort, courageux et loyal à ses idéaux. Elle ressentit des papillons dans le ventre en pensant ainsi et secoua la tête. Elle ne devait pas ressentir ce genre de choses. Elle allait bientôt repartir, puis ce n'était pas le moment de ressentir ce genre de choses.

Xover: Une sorcière en Terre du MilieuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant