J'avais cette envie de changer d'air,
De prendre la vie à pleins poumons.
Me voir partir pour mieux revenir,
La liberté au coin des lèvres.
Avec la cendre de cigarette, s'évaporent mes pensées solitaires.
Je laisse glisser la quiétude du bout de mes lèvres.
Cette chaleur éphémère entre mes mains frêles.
Mon esprit divague dans la brume grisonnante,
Sous la petite bruine, mon cœur se déchire.
Cette Ambiance monocorde qui figeai le temps,
A travers la tige de papier libératrice,
Mes angoisses et mes troubles se tarissent.
J'aurais tout donné pour figer ce moment dans le temps,
A tout jamais piégé,
pour revivre en continue ce moment de quiétude.
J'aurais voulu goûter à ce plaisir si doux qui n'aurait jamais pris fin,
Qui n'aurait jamais eu de lendemain.
Je tenais l'objet de ma liberté entre mes mains
Et avec le vent, lentement s'est consumé mon bonheur.
J'y avais tant pris gout,
A ce péché mortel qui avait un coût.
Ce souffle sensuel et magique
N'était qu'au fond rien de plus qu'une vulgaire addiction,
Qui provoquait en moi un je ne sais quoi de fantastique
Une de ces choses qui me faisait perdre la raison,
Me faisant lentement quitter la prison de ce monde,
Pour me retrouver dans le mien et sans personne à la ronde.
Ce léger gout mentholé au creux de mes lèvres,
Je laisse s'envoler mes rêves infidèles.
VOUS LISEZ
Écrits Futiles
PoetrySi vous vous cherchiez un roman pour vous distraire, que vous vous attendiez à trouver un roman d'amour rose bonbon, ou tout le monde se prends pour un bisounours ou je ne sais encore quelle autre connerie, vous vous êtes clairement trompé d'endroit...
