Rise [Abandonné lâchement]

Chapitre 1

Arc 1 : Le début de l'aventure

An 2020, Le Pentagone, États-Unis.

Un hélicoptère de l'armée se pose sur une des pistes d'atterrissage présente sur le haut du bâtiment. Une sorte de militaire se trouve à l'avant d'un groupe de plusieurs hommes en costume cravate descendant et se pressant vers l'ascenseur. Un des hommes à l'arrière pris la parole pour informer le militaire.

"Monsieur, vous êtes piles à l'heure, la réunion va commencer dans cinq minutes. Le ministre de l'intérieur a indiqué que le sujet portera sur l'étrange découverte faite sur l'île de Madagascar il y a plusieurs semaines. Ça a l'air d'être important."

" J'espère que c'est pas un coup fourré cette fois, sinon je l'étriperais pour m'avoir fait perdre mon temps encore une fois. Cet homme ne sait pas ce que ça fait d'être sur un champ de bataille et n'arrête pas de me convoquer alors que j'ai une troupe d'homme à diriger. "

Le visage du militaire se tordit de colère quelques instant avant de revenir à son état normal. L'ascenseur finit enfin par s'arrêter et les hommes pénétrèrent dans un sas complètement vide. Ils marchèrent un peu avant de se retrouver devant une porte qu'on aurait dit cachée du reste du monde. L'homme frappa et un garde vint lui ouvrir.

" Oh. Vous devez être le ministre de la Défense, vous êtiez le dernier attendu, entrez donc."

Le garde lui céda le passage et le ministre de la Défense pu pénétrer dans la salle et s'asseoir à la place restante. La pièce était ronde, les murs d'un gris qui faisait froid dans le dos et des dizaines d'écrans étaient accrochés sur chacun d'eux. Au milieu de tout, une longue table en bois massif où siégeaient tous les ministres.

" Comme de par hasard, c'est encore vous qui êtes le dernier arrivé"

La femme assise juste à côté de lui lâcha nonchalamment une remarque, dans le but de l'énerver. Malgré tout, il garda son calme et ne s'emporta pas, jugeant qu'elle n'en valait pas la peine.

" Peut-être, mais je suis arrivé pile à l'heure convenue par le ministre de l'intérieur, c'est vous qui avez été trop impatiente, Madame la ministre de la Santé. Ou peut-être n'avez-vous rien à faire de vos journées ?"

" Dîtes, nous ne sommes pas là pour régler nos différents ! Si je vous ai convoqué ici, c'est parce que les hommes que nous avons envoyé là-bas sont revenus, et avec des résultats. "

Après avoir remis les choses dans l'ordre, le ministre de l'intérieur commença son explication.

" À priori, cet espèce de déformation de l'espace-temps n'est pas nocive pour nous, en tout cas pour l'instant, il n'aspire que les choses entrant à l'intérieur ou s'approchant de très près. Le problème, c'est qu'on ne sait pas où part ce que l'on jette de l'autre côté, n'y comment le récupérer. Nous avons encore trop peu d'informations à son sujet. Donc, vous vous demandez sûrement pourquoi vous ai-je convoqué alors qu'il n'y a pas encore de changement ? Et bien les résultats de nos scientifiques viennent de tomber, et c'est vraiment très inquiétant... En deux semaines, nous avons constaté que le trou qui était au départ assez petit a commencé à grandir de plus en plus rapidement. De dix centimètres la première semaine, de trente la deuxième. Le plus dangereux dans tout cela, ce n'est pas sa taille, mais bien sa capacité à aspirer les objets. Elle augmente proportionnellement avec sa taille. Malheureusement, sa croissance n'a pas l'air de vouloir s'arrêter et on ne sait pas à quelle hauteur peut aller cette chose. "

Au moment où l'explication prit fin, un silence de plomb s'installa pendant quelques secondes, avant qu'il ne soit enfin brisé.

" Et... Avons-nous un moyen d'arrêter sa progression avant que ce soit trop tard ? Ou devons-nous nous contenter de regarder ce trou ravager notre planète ?"

Après que le ministre de la Défense ait parlé, le regard du ministre de l'intérieur s'assombrit et il prit la parole.

"... En effet, il y aurait bien un moyen. Mais je tiens à vous le dire tout de suite, ce ne sera pas du gâteau. Enfin, je veux dire... Tant que tout le monde ici est prêt à se salir les mains, on pourrait réussir."