Rise [Abandonné lâchement]

Chapitre 2

"... Se salir les mains ? Que voulez-vous dire par là ?"

La ministre de la Santé fut la première à poser une question après la réponse du ministre de l'intérieur.

" Au début de la deuxième semaine, un de nos scientifiques un peu trop curieux s'est approché trop près du trou et s'est fait aspirer. Nous n'avons plus de nouvelles de lui, si ce n'est que le trou a rétréci de quelques millimètres. Il y a donc une possibilité pour qu..."

" Vous voulez qu'on commette un génocide ?! Avez-vous perdu la tête ?! "

La femme s'insurgea et fut choquée des propos du ministre. En tant que ministre de la Santé, comment pourrait-elle laisser passer ça ?

" Que voulez-vous ? C'est la seule solution possible pour l'instant et ce n'est pas comme si nous allions faire disparaître l'humanité !"

" On pourrait trouver une autre solution d'ici peu ! Pourquoi voulez-vous faire cela alors qu'il pourrait y avoir d'autres manières de procéder ?! "

" Madame la ministre, comprenez-moi. Chaque seconde est cruciale, et si nous attendons encore, qui sait ce qui pourrait se passer avec cette sorte de trou noir ? Nous devons agir immédiatement ou il sera peut-être trop tard ! Et puis, plus le trou est petit, plus le nombre de sacrifice est réduit, si nous continuons à hésiter, les vies que nous devront prendre continueront à augmenter ! "

Après les paroles du ministres de l'intérieur, plus personne ne parla jusqu'à ce que le ministre de la Défense décide de donner son avis.

" Je suis d'accord avec le premier ministre. Nous devons nous en occuper. À votre avis, si nous sommes aux postes que nous occupons aujourd'hui, pour quelles raisons est-ce ?  C'est parce que nous sommes les seuls à être capable de prendre ce genre de décision. Si je suis ici, c'est parce que je veux protéger l'humanité, et s'il faut passer par ce genre de méthode, je suis d'accord."

La ministre de la Santé écouta attentivement les témoignages de tout le monde, qui allaient pour la plupart tous dans le sens du ministre de la Défense et pris enfin une décision.

"... Bon, très bien. Je suis d'accord pour faire cela, mais il nous faut un plan. La logique voudrait que l'on prenne des habitants proche du trou, mais nous savons tous que la Russie ou la Chine surveille nos moindres faits et gestes. Ce serait trop suspect si nous faisons tout là-bas, je propose d'enlever des gens un peu partout en Europe, pour que cela paraisse plus discret. "

" Je trouve que c'est une excellente idée, madame la ministre, nous ferons ça et nous commencerons demain. J'ai fait les calculs et si nous les envoyons tous dans le trou la semaine prochaine, il nous faudra à peu près 4000 personnes."

Après avoir parlé, le ministre de l'intérieur pris une grande respiration et clotura la réunion, tous les ministres quittèrent leur siège et retournèrent à leurs fonctions.

Quelques semaines plus tard, dans un village reculé en France, un journal parlait de la disparition de plusieurs personnes, dont quatres adolescents provenant de la même école.