Chapitre 8

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Tout est possible du moment qu'on a assez de cran. 

                           De Ginny Weasley
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PDV Lesly:

Jedusor paraissait différent, il n'était pas comme hier soir. Il semblait garder ses distances... Il me regardait de haut en bas attendant surement une réponse de ma part, mais j'étais obnubilé par des marques lumineuse dansant sur sa main et son  bras. La même main avec laquelle il avait touché mon cou. Je ne parvenais pas à détourner mon regard de ces runes.

- Tu les vois c'est ça ? Demanda-t-il même si ça question sonnait plus comme une affirmation, ou une constatation.

- Oui...  Répondis-je tout aussi hypnotisé par ces runes, elles étaient magnifiques. 

Je tendis instinctivement ma main vers la sienne, pour pouvoir les toucher sauf que Jedusor m'y empêcha en reculant brutalement d'un pas.

- N'y pense même pas. Me menaça-t-il.

Il se pencha alors à ma hauteur et me regarda dans les yeux, ses yeux noir lançaient des éclairs. Il devait toujours penser que c'était moi qui avait causé ces runes, alors que j'étais aussi perdu que lui dans cette histoire.

- Ne t'avise pas de me toucher ni même d'essayer, ni maintenant ni jamais. Suis-je bien clair Pélissier?

Je détourna directement mon regard honteuse d'avoir essayer de toucher ce monstre.

- Ce...ce n'était pas mon intention. Marmonnais-je.

Il se recula et afficha un air impassible.

- Mais bien sûr, et ta main c'est levé dans ma direction sans aucune raison peut-être ?

J'allais renchérir mais il me stoppa d'un geste de la main.

- Quoiqu'il en soit, je découvrirais l'origine de ces runes, et de ta venue à Poudlard. Et crois moi je suis sur la bonne voie pour découvrir toute la vérité. Continua-t-il avant de me tourner le dos et de partir en direction du château.

Bizarrement dans ces propos je n'avais pas l'impression qu'il bluffait. Mais comment c'était possible en si peut de temps de trouvet une piste. Alors qu'encore hier soir, il s'était énervé parce qu'il ne savait rien. Ma curiosité l'emporta sur ma raison, je voulais absolument savoir de qu'elle voie il parlait. Je le rattrapa et le stoppa net en lui attrapant l'épaule, sauf que celui-ci me la fit lâcher presque directement. Il se retourna furieux et planta sa baguette à quelques centimètres de ma gorge. Durant un bref instant je crue voir ses yeux prendre une teinte plus sanglante.

- Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans je t'interdis de poser le moindre doigt sur moi ?

Malgré sa baguette qui se trouvait à quelque centimètre de ma gorge, je n'en démordis pas je voulais savoir. Même si ça allait me faire paraître encore plus suspecte.

- Tu parlais de qu'elle bonne voie ?

Un sourire triomphant apparu sur son visage.

- Si tu crois vraiment que je vais te le dire, tu es bien stupide.

Il semblait ravi que pour une fois ce soit moi qui attende une réponse de sa part, et non l'inverse. On resta quelque instant à se regarder dans le blanc des yeux, moi attendant toujours une réponse de sa part même si je savais étrangement que ça ne servait à rien d'espérer. Ce fut une fébrile voix qui brisa cette connexion.

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