Prologue

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Je me suis toujours demandé ce que ça ferait de mourir. Serait-ce douloureux? Je suppose que tout dépend de la manière dont on meure. Cependant, je ne m'attendais pas à une pleine conscience.

Je vois tout, je sais tout, je ressens tout. Je suis omniprésente. Si seulement je savais avant ce que je sais maintenant, j'aurais pu éviter toute cette misère, tout ce sang versé.

Les Hommes et les autres n'auraient pas tant souffert. Nous sommes les gardiens du monde des hommes, et même si nous nous battions pour la mauvaise cause initialement, nous nous sommes élevé et avons mené ce combat déjà perdu.

Un démon sommeil en chacun de nous. Parfois combattre ses démons n'est pas la solution. Parfois, nous devons signer un pact avec lui... Chacun y trouvera son compte, le démon assouvira sa soif de sang. Les autre, eux, leurs soif de justice, parfois même, de vengeance.

Fr.Nietzschen a dit que dans la vengeance, comme dans l'amour, la femme est plus barbare que l'homme. Olivier Norek a dit que la justice n'est qu'une demande de vengeance et la vengeance n'a jamais soulagé les âmes. Ils ont tout deux raison.

Au début elle n'est qu'une petite étincelle qui nous effleure à l'intérieur. Très rapidement elle se transforme en feux ardent, un feux qui brûle de l'extasie et des orgasmes en même temps. Elle nous consume, prends possession de nous, dicte nos choix, nos actions. Elle est enivrante, addictive. Elle nous élève, nous allège comme après avoir fumé la meilleur des herbes.

Nous les autres avons accomplie notre vengeance, nous l'avons appelé justice au tout début. Nous ne sommes pas pour autant libéré de la douleur. Nous avons péri dans le feux, mais ce n'est pas grave, car nous avons accomplis notre devoir, nos ennemis ont payé. Hélas nous aussi avons payé le prix fort.

Memor.sonnWhere stories live. Discover now