Je crache sur le monde

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Je crache sur le monde

On m'a dit de sortir ma peine,
Mais cette fois ce sera ma haine,
Colère et mépris avant que ne viennent
D'insoutenables migraines.
Alors voilà, je me lance...
Bien que mes pensées n'aient aucun sens...

Par où commencer ?
Déjà, je dois l'avouer,
Je suis perdu dans le passé.
Toujours à me demander :
Qu'aurais-je pu changer ?
Alors maintenant je vais gueuler.

Vous là, personnes de primaire,
N'espérez un regret, enfoirés.
Et que ce soit bien clair,
Si dans le passé je pouvais retourner,
Ce serait vous que j'aurais buté.
Ç'aurait aidé l'humanité.

Quoi ? Vous me trouvez vulgaire ?
Vous pensez que je vais me laisser faire ?
Mais merde ! Je garderais ma liberté !
Si vous ne voulez pas alors dégagez !
J'ai pas besoin d'hypocrites dans ma vie,
J'en ai bien assez de moi et mes non-dit.

C'est à ton tour, tu sais pourquoi je te déteste ?
Parce que t'as retourné ta veste
Lorsque tu est partit.
Changer d'école ne pardonne pas ton choix.
T'inquiète tu me reverras.
Pour t'enfoncer comme tu me l'avait prédit.

C'est partit, parlons de lui,
Celui qui a enfoncé ton puit.
La vision de ce jour dans la ruelle
Me hante encore, et si je l'avais attaqué ?
M'aurait-il tabassé d'une façon cruelle ?
T'aurait-il laissé t'échapper ?

Si j'avais agit tout serait différent.
Paralysé ? et alors !? Montrer ta présence,
Aurait sans doute suffit !
Toi qui l'as vu, tu ne la défends ?
Risque ta vie putain ! La vie n'a aucun sens,
Mais aide la ! Montre toi ou crie !!

Mais je suis faible et non fiable.
Je l'aimais alors je suis resté.
Et toi tu l'aurais aidé par la suite ?
Prendre ses couteaux sans motif viable,
Je suis peut-être qu'un connard mais tu l'aurais fait ?
Ou toi t'aurais carrément pris la fuite ?

Y a tellement d'ordures dans ce monde,
Du sociopathe aux politiques,
Le tueur animalier avec ses sondes,
Le bûcheron pire qu'un salopard de moustique,
Ou encore un simplet comme moi,
T'façon l'humain ne peut être que ça.

Quoi tu t'étais reconnue dans ce texte ?
Tu pensais que j'en parlerai aussi tôt ?
Mais tu sais pourtant que tu en vaux un entier !
Ouais c'est qu'un prétexte,
Mais j'ai la haine, contre toi ! Nan, enfait c'est faux.
J'ai juste une haine infinie en ce dont je suis fait.
Qu'il soit physique, mental, futur, présent ou passé.
Cela ne m'empêchera point d'écrire tes méfaits.

(Ce poème ne vise personne susceptible de le lire, je préfère le préciser)

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