Poèmes de minuit

Le fantôme du conservatoire

Hey, ça va ?
Comme tu le vois :
Ça y est,
Je parle de toi.
Je dois la chanter,
Mais des séquelles
Sont restés.
Et de plus belle,
L'irréel
Que tu as créé
M'a noyé.

Après tout, pourquoi je pose la question,
Puisque tout va toujours parfaitement, non ?
Tu as toujours voulu porter ce masque,
Tu m'en as même laissé une autre marque.
Face à nous,
Ce déguisement pompait tout,
Face à eux,
Tu n'aurais jamais fait d'aveux,
Même à toi,
Tu ne te reconnaîtrait pas.

Je me demande ce que t'es devenue,
Tu sais, depuis que l'on ne s'est plus revu.
Savoir si tu as changé,
Si tu leur mens comme tu l'as toujours fait
Et si tu as fini par le contrôler,
Ou bien s'il t'as résisté.

Si je devais te recroiser,
Je ne sais comment je réagirais.
Est-ce que je m'échapperais ?
Est-ce que je te parlerais ?
Ou bien serais-je immobilisé ?
Mais on est pas près de se recroiser.

Je n'ai pas pu t'oublier,
Après tout je t'ai aimé,
Mais vous n'avez à vous inquiéter :
La page depuis longtemps est tournée.
Malgré que mon amour soit infini,
Tu n'es plus de mon cœur une partie,
Bien qu'avec, si loin, tu es partie,
Tu n'es, depuis, le sens de ma vie.

(Poème qui traîne depuis une petite semaine, publié sur un coup de tête. Voili voilou, bref bonne nuit les gens et pis... restez confiné, je vous envoie du courage... enfin... je crois ? 😋)