Chronique de Paola et Leïla: Des jumelles séparées à la naissance

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Dans la peau de Paola

Aujourd'hui on est Jeudi, et comme tout les Jeudis j'ai cours de 9h à 16h, je me suis donc "réveillée" si je puis dire, j'ai pas beaucoup dormi cette nuit, dans l'optique d'aller au lycée.

Je me suis donc préparé comme à mon habitude, un gros pull orange, un gros jogging rouge, des chaussures blanches et ait pris mon sac, puis suis aller dans la salle commune afin de rejoindre les autres pensionnaires de l'orphelinat qui vont dans le même lycée que moi pour qu'on y aillent ensembles, parce que oui, c'était une des règles ici.

Dans la salle commune, ils étaient affairés à manger une sorte de bouillie à la couleur douteuse pour le petit déjeuner. Je m'approcha de Grégorio, pris la cuillère qu'il s'apprêtait à mettre dans sa bouche afin de prendre une nouvelle bouchée de bouillie et la mit dans ma bouche a moi, découvrant ainsi son goût.

Gregorio: eh mais...

Moi: pas terrible terrible, on sait même pas ce qu'il y'a dedans

Je lui rendit sa cuillère en lui tapotant l'épaule et alla attendre qu'ils aient finis de manger à l'encadrement de la porte évitant royalement le regard meurtrier qu'il me lançais, il m'aimait pas, et ça me faisait bien rire de le voir s'énerver contre moi comme ça.

Ayant tous fini, on partis pour le lycée. Mon lycée était à 1h bonne heure à pied de l'orphelinat, c'était d'ailleurs un établissement qui accueillait les collégiens mais aussi les primaires.
Une fois arrivée, au lycée je partis dans ma classe, m'installa à une place libre et suivi sans grand intérêt le cours.

1 heures passa ainsi puis l'heure de la pause arriva, je restai en classe contrairement aux autres qui se précipitèrent vers la cour.

Je les regardaient lasse. Certains jouaient au ballon avec des ballons tout cabossés et certains avec des boîtes de conserve, d'autres jouaient à des jeux de mains.

Moi: bandes d'idiots

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Pendant ce temps à l'orphelinat,

Une femme et un homme tout deux très élégants étaient devant une bâtisse pas du tout moderne, on pouvaient lire « Orphelinat des anges » gravé sur la pierre. Ils restèrent quelques minutes sans bougés puis firent leurs entrés dans l'orphelinat.

Ils allèrent à l'accueil et se présentèrent gentiment comme madame et monsieur De Rolland, affirmants qu'ils avaient rendez-vous avec le directeur. Ils avaient tous deux l'air joyeux mais aussi effrayés et appréhendés. L'hôte d'accueil leurs dit de patientez puis il se retira allant sûrement chercher le directeur.

Femme: Oh mon dieu chéri, ça n'a pas changé d'un pousse ici

Dit la femme en s'adressant à son mari qui là pris aussitôt dans ses bras

Homme: tu as remarqué toi aussi ? Ça me rend tellement nostalgique

Femme: idem...si seulement..

Un homme les interrompue en se raclant légèrement la gorge, c'était le directeur, le couple se tient la main et regardèrent le nouveau arrivant qui leurs souris.

Directeur: suivez-moi je vous pris

Le couple ne se fit pas prié et le suivirent.

Une fois dans un bureau, le directeur leurs serra la main et ils s'installèrent tous trois autour du bureau, le directeur d'un côté le couple de l'autre. Dans un français correcte le directeur pris la parole.