Je me réveilla dans ma petite couchette mais son emplacement avait changée...
Elle se trouvait à l'autre bout de la pièce dans un coin laissée à l'abandon.
La seul solution pour me faire remarquer était de pleurer car je comprenais la sensation horrible d'être mis à l'écart.
Créatrice : bordel tu ne peux pas la fermer !?
Elle était en face de moi m'étouffant de sa hauteur le regard noir....
Mon visage souriait pour lui faire comprendre que je l'aimais !
Créatrice : tu ferais mieux de la fermer !
Ici les faibles sont considérés comme mort...!
Je me sentais écrasé par sa méchanceté gratuite.
Je me mis en boule car j'avais peur...
Elle me détestais ?
Créateur : il ce passe quoi ?
Créatrice : pfff...ce sale gosse pleurniche comme Starscream.
Créateur : ha, ha, ha ! Excellent....
Sinon laisse le pleurer, c'est important de le laisser s'exprimer pleinement.
Vien ici mon grand !
Créatrice : tu veux pas faire autre chose...
Comme sortir pour boire un coup ?
Créateur : non je ne boit plus.
Ce dernier me prit dans ces bras pour me caresser la joue avec son doigt.
Elle me regardait toujours....
D'un regard noir...!
Créatrice : donc tu arrêtes de t'amuser juste pour un enfant ?
Créateur : non je m'adapte à la situation.
Tu crois vraiment que l'enfant serait heureux de voir c'est parents complètement bourrés ?
Créatrice : je crois que tu n'a rien compris.
L'enfant ne doit pas être heureux, juste bien obéissant pour la guerre.
Créateur : j'ai pas envie qu'il aille se battre !
Je me suis toujours dit que mon futur enfant serait heureux !
Créatrice : et moi ? Tu ne pense pas à moi ?
Pff....je suis beaucoup plus importante que ce gosse puisque c'est moi qui l'est portée !
Elle sortit claquant la porte violemment.
Je regarda mon paternel avec tristesse ..
Créateur : chuuuuut tout est fini...ok ?
Je le colla fort contre lui pour recevoir son soutien.
Je me mis soudainement à rire...!
Créateur : j'aime mieux ça !
Il sortit de la chambre tout en me portant dans ces bras.
Les couloirs me sont plus détaillés que la dernière fois je trouve ça remarquable.
Au bout d'un moment il rejoignit les autres bots au fond pour les saluer joyeusement.
???: Hey ! Il vas mieux le p'tit ?
Créateur : pourquoi tu me demandes ça, il vas très bien !
???: Non mais la dernière fois que je suis resté avec toi je suis tombé malade, je demandais juste.
Créateur : un jour ce petit sera peut-être ton supérieur !
???: Alors on est mal barrés.
Pose le au sol si tu veux l'aider car c'est pas en faisant le bouclier que tu vas l'aider à grandir.
Créateur : j'ai pas envie qu'il se perde !
???: Pourquoi tu à peur qu'il tombe dans une chambre de fembot ?
Moi c'est mon rêve.
Agacé, je fus posé au sol...
Delà j'ai commencé à me mettre sur mes deux jambes et marcher tout seul.
???: Regarde le, il doit tenir de sa créatrice.
Car toi tu est tellement lent que je suis sure que la première fois que tu a ouvert les optiques s'était après t'est un ans.
Créateur : il est parfait comme son père !
???: On a pas la même définition de "parfait".
Je gambade un peu partout que je fini par augmenter la vitesse de course.
???: Bordel ton fils il s'en va !
Créateur : ah, oui ! Reviens ici !
???: Pffff.... amateur.
Je le sentais libre comme l'air et ce qui m'amusais s'était mon père qui me poursuivait complètement paniqué !
J'essayais de le semer dans les couloirs riant au éclats.
Au bout d'un moment j'ai perdu sa trace et je m'arrêta net devant un grand robots gris....
Moi : b'jour mosieur....
Mes premiers mots en quelque sorte.
Il ne me faisait pas peur, au contraire j'avais envie de m'exprimer fièrement.
???: Bonjour.....que....que fait tu ici ?
Moi : j'ai semé mon Créateur dans une course !
???: Je vois....je vois.... retourne prêt de lui.
Il avait une voix et une posture !
Ce bot inspire le respect et la crainte...
Je fit demi-tour tout en fesant un signe au grand gris.
Créateur : aaaah.... Tu m'épuise toi !
Je le rejoignit avec un drôle de sensation....je me sentais vivant !
Il me prit dans ces bras fesant demi-tour vers la chambre pour me poser sur son lit.
Créateur : je dois te laisser ok ?
Tu reste sage !
Je sourie pour lui faire comprendre que j'accepte totalement son choix avant de le voir quitter la pièce...
Ce que je ne savais pas s'était sans doute la dernière fois que je le voyais, vivant.
