Recueil démoniaque

Bonheur éphémère: 100ème poème

Bonheur éphémère
S'était installé dans ma vie
Des envies, de folles nuits
D'amour et de pensées

De câlins et de baisés
De confidences et de sourires
Mes yeux, empli d'étoiles, enjoués
Et ma peau qui ne faisait que frémir

Ce bonheur qui passe
Dans la vie tel une comète dans le ciel
Ne pouvait laisser place au fiel
Et ne pouvait que laisser des traces

Éperdument amoureux, j'étais
Tout dans ma vie allait mieux
Et au lieu que tout continuait
Tout à cassé, en morceaux précieux

J'aurais tout fais pour rattraper
Pour tout recoller ensemble
Pour t'épater encore et encore
Pour revoir ton sourire d'or

Tu étais mon soleil
Mais tu as laissé place à la nuit
Et tant on batifolait
Aujourd'hui je me sens vide

J'ai tellement attendu ce moment
Ou la tristesse me lâcherait
Ou la haine, de moi, se lasserait
Et le temps fuyait si lentement

Avec toi, ce dernier allait à tout allure
Et malgré cette vitesse, tu m'a fait mûrir
Mais qui aurait cru
Que tu aurait, mon cœur, fait mourir

J'ai tellement attendu une personne
Capable de me faire oublier
Tout les maux du monde, et en somme
Tu l'étais, à l'imparfait

Tu étais parfaite pourtant
Tu siégeais fièrement à mes côté
Et moi encore plus d'ailleurs, c'est une vérité
Je t'aimais tant

Ô l'amour, quel beau sentiment
Jamais je ne m'en lasserais
Impossible, c'est si bon de rigoler
De marcher, de manger avec l'être aimé

Tu m'as laissé choir, seul
Du ciel, je suis tombé
Du sommet du bonheur, au linceul
J'ai chuté

Je suis redevenu l'homme d'avant
Si peu gai, si peu souriant
Une mine grisâtre et un regard ou fuyant
Ou énervé. Un regard si ferme au devant

D'un monde sans couleur
Ou tu étais l'artiste peintre
J'étais un homme prêt à tout
J'étais un homme fou

Fou de toi, fou de nous, quelle triste vie
Je me rappelle de mes douleurs et mes peines
Je redeviens cette personne avide
De pouvoir, d'argent, et surtout de vie saine

Cette vie que je n'ai plus, depuis
Car tout je t'ai légué, sans exception
Mon triste cœur en état de décomposition
Et maintenant tu m'a fui

Je me force à avancer
Mais je ne pourrai me marier
A une autre que toi
Je l'avais juré autrefois

Je choisirai donc comme âme-sœur
La jumelle de l'amour
Jusqu'à ce que sonne mon heure
La haine pour toujours.