Le destin de Mr Vadim Malinovski ( TOME 1)

Chapitre 1

Un accident et tout bascule....
Vos projets tombent à l'eau, votre famille est anéantie, vos amis sont malheureux, vos ennemis s'en réjouissent et votre vie ne tient qu'à un fil.
Un fil très fin et délicat, tellement précieux qu'à ce moment là, c'est comme si toutes vos actions, bonnes comme mauvaises, sont jugées et détermineront si oui ou non vous méritez une seconde chance, une seconde vie.
Pendant ce temps, vous êtes là à patienter et à attendre de voir si vos choix seront en votre faveurs, si vos amis et votre famille ont encore besoin de vous, si vos ennemis n'en profitent pas trop et surtout si votre accident en était réellement un....

Mais revenons au moment présent. Je m'appelle Vadim et j'habite à New York. Je travaille dans l'entreprise de mon père, une entreprise d'hôtels de luxes. Je n'ai pas à me plaindre ma vie me convient. Le seul point négatif est que je n'ai pas de Madame à mes côtés. Oui je suis très convoité par les femmes mais je vois très vite leur vice, leur hypocrisie et leur soif d'argent. Jusqu'à maintenant je n'avais jamais rencontré une femme sincère. J'ai donc passé mon temps à travailler et j'ai délaissé ma vie sentimentale. C'est pourquoi je me retrouve à 27 ans seul et pour seule famille mes parents.
On dit de moi que je suis très mystérieux et que je parle peu. Mais pourquoi parler beaucoup avec des personnes qui n'ont rien d'intéressant à dire? Bref vous l'aurez compris ma vie est celle d'un homme qui ne fait que travailler.

L'entreprise se nomme Malinovski, mon nom de famille. Je suis Russe, avec ma famille on est venu en Amérique lorsque j'avais 6 ans....

{...}

« Monsieur Malinovski?
- Que se passe-t-il Nina? Dis-je à ma secrétaire qui entra dans mon bureau.
- Un certain Alinovitch veut vous parler, je...
- Faites-le entrer, la coupai-je »

Ce bon vieux Stanislas Alinovitch ne cesse de me demander de lui vendre un de mes hôtels. Mais le problème c'est que jamais je n'accepterai et ça il ne le supporte pas. La notoriété de nos hôtels est bien au dessus de celle de ses entreprises de voitures Russes la jalousie est donc présente.

« Mon cher Stanislas que me vaut cette visite surprise, lui demandai-je alors qu'il entra dans mon bureau
- Vadim allons droit au but, tu connais la raison de ma venue et j'espère que ce sera la dernière fois que j'entre dans ces bâtiments
- Ne t'inquiètes pas ce sera effectivement la dernière fois car tu connais ma réponse qui n'a pas changé depuis la semaine dernière et depuis ces deux dernières années d'ailleurs. Tu sais effectivement que je ne me séparerai jamais d'un de mes hôtels et encore moins pour te voir le détruire et en faire un magasin de voiture.
- Un hôtel de plus ou de moins ne changera rien à ton business ni à ta richesse. Pourquoi ne passons nous pas d'accord?
- Stanislas, soufflai-je en me levant, passer un accord avec toi serait la même chose que le passer avec Satan en personne. Ne nous séparons pas sur une mauvaise note et fais toi à l'idée que tu ne possèderas jamais aucun de mes hôtels. Cela fais maintenant 2 ans que tu essayes et 2 ans que tu échoues. J'apprécie ta détermination mais il serait temps pour toi de lâcher l'affaire et d'aller voir ailleurs. Au revoir Monsieur Alinovitch, lui dis-je en lui tendant la main »

Il la serre à contre cœur et sort de mon bureau énervé.

« Nina je m'absente quelques heures, prenez mes appels s'il vous plaît »

Je sors donc de mon bureau pour prendre l'air. Cet homme a le don de me stresser et je déteste être dans cet état. Je monte en voiture et je m'en vais en direction de mon endroit favoris.

{...}

J'arrive au sommet de cette montagne. De là je peux voir tout New York. Je suis seul, loin de la civilisation et des problèmes. Il n'y a personne à moins de 50 km ce qui me laisse l'occasion d'être seul avec mes pensées. Le couché du soleil est merveilleux de cet endroit, je l'admire donc se coucher lentement et laisser derrière lui la pénombre totale.

{...}

« Monsieur vous avez reçus de nombreux appels provenant d'un de vos hôtels à New York. Il semblerait qu'il y'ait un problème entre le personnel et un groupe de clients.
- Merci Nina je vais voir ça tout de suite »