Chapitre 4 : Mon travail c'est vous.
****** Alida
Damien ( me réveillant ) : Hey !
Moi : Hum.
Damien : Bébé, il faut que j'y aille.
Je me redresse, le regarde puis je regarde l'heure....5h30
Moi : Il n'est que 5h30.
Damien : Certes mais on travaille tout a l'heure et il faut que j'aille me changer.
Moi ( me blottissant dans ses bras ) : Attends encore un peu.
'' Attends encore un peu '' s'est transformé en autre chose.
On a remis le couvert et c'est vers 7h qu'il est allé se doucher et pendant ce temps, je suis rapidement descendu lui faire un petit déjeuner rapide.
Damien ( se levant de table ) : Bon, je vais y... Oh, il y'a quelqu'un qui s'est réveillée.
Je me retourne et regarde Alizée qui avance, doudou en main , se grattant le visage.
La porte de sa chambre je ne la ferme pas pour lui permettre de sortir et de venir me retrouver vu que la demoiselle a vite fait de marcher. La mienne aussi d'ailleurs ne reste pas fermée depuis que j'ai décidé de la faire dormir sur le petit lit au lieu du berceau de peur qu'elle ne tente de descendre de là.
Avec un enfant, la maison doit être adaptée, surtout sa chambre. Du tapis au mur, en passant par les meubles, tout doit être pour sa sécurité .
Damien est allé vers elle, l'a porté.
Damien : Coucou bébé Ali, ca va ?
En signe de réponse elle pose sa tête sur son épaule.
Je vais vers lui et la prends, elle ne s'y oppose pas.
Moi : Fais un bisou à papa Damien.
Elle s'est exécutée.
Damien : Je t'appelle quand je serai au boulot d'accord ?
Moi : Oui.
Damien ( m'embrassant ) : Je t'aime.
Instinctivement je suis restée debout , surprise qu'il me dise ça.
Je sais que hier je lui ai dit que je suis amoureuse de lui, ce n'était d'ailleurs pas sous l'effet du môment, je le pensais.
Je pensais qu'il aurait dit quelque chose mais en même temps, je voulais que ça vienne de lui-même.
Damien a sourire avant de sortir de la maison, j'ai refermé derrière lui.
Je suis allée dans la salle de bain prendre ma douche avec ma fille, c'est notre petit moment matinal à nous. Je m'assure de la laver moi-même quand elle se réveille avant que je n'aille au travail.
Après la douche, nous sommes allées toutes les deux en peignoir prendre le petit déjeuner jusqu'à ce que Lydie, la nounou arrive.
C'est seulement à ce moment que j'ai pu aller m'apprêter.
J'ai embrassé ma fille et j'ai quitté ma maison avec un sourire qui n'a pas son pareil.
J'ai passé une magnifique soirée, trop ( sourire ).
J'ai vécu chaque moment, chaque caresse, chaque baiser de mon homme... oui, de mon homme.
Je suis amoureuse de cet homme.
Ça a pris du temps mais sa façon d'être avec Alizée, ses marques d'attention en mon égard ont fait que je craque. Pourtant au début, quand je lui disais de laisser le temps faire, c'était sans conviction.
J'ai salué tout le monde avec le sourire avant de m'enfermer et de répondre à l'appel de mademoiselle BOMBI.
Moi : Tu es une fausse fille.
Sarah : On pardon oh, y'a quoi ? Je ne peux profiter ?
Moi : Tu as abandonné ta fille , moi encore pire parce que tu veux suivre l'amour.
