Je me dis parfois que chacun d'entre nous a une tragédie qui le guette .Que ces gens qui sortent acheter du lait en pyjamas ou se curent le nez au feu rouge sont peut-être a deux doigts de vivre une catastrophe .Que notre existence a tous, aussi médiocre et banale soit elle ,est vouée à connaitre un point de basculement extraordinaire .Une simple rencontre qui, à elle seul, provoquera tous les évènement importants de notre vie.
Mon pote Evan a eu droit à sa dose de tragédie personnelle une semaine avant notre rentrée en cinquième au collège Westlake. On avait passé l'été à faire des partie endiablées de Ping-Pong , pieds nu dans son jardin, et à nous imaginer participant aux championnats du monde. J'étais meilleur joueur que lui pour la simple raisons que mes parents m'obligeaient à prendre des cours de tennis depuis que j'étais en âge de manger avec une fourchette . Mais de temps en temps, au nom de notre amitiés , je le laissais gagner. C'était un jeu pour moi : comment perdre de façons suffisamment convaincante pour ne pas qu'il devine que je l'avais fais exprès . Bref , pendant qu'il s'entrainait pour notre mythique tournois mondial de Ping-Pong , je pratiquais une forme de rébellion discrète et altruiste contre les grandes discours de mon père sur "l'importance être gagnant t dans la vie".Avec Evan ,on était tellement inséparables qu'on recherchais rarement de la compagnie d'autre gamins de notre d'âge. Pourtant, sa mère avait insisté pour lui organiser une fête d'anniversaire ,sans doute dans l'espoir de l'aider à devenir plus populaire au collège car, à l'école élémentaire , notre popularité avoisinait le degrés de zéros
Elle avait envoyé des invitations à thèmes pirate des caraïbe a une demi-douzaine d'élevés de notre classe qui détestaient autant les activités à plusieurs que nous. Puis elle nous avait emmener a Disneyland paris , le dernier mardi avant la rentrée, dans un monospace rouge bordeaux déglingué au possible.
On vivait à seulement vingt minute de route du parc d attractions, donc c'est a dire si on étais largement blasés depuis la fin de ls sixième .On connaissait par cur tous les bons manèges et ceux qu'il fallait éviter . Quand Mrs Elliott nous avait proposé d ' aller a l'Enchanted Tiki Room , sa suggestions avait été accueillie par de telles moqueries qu'on aurait cru qu'elle venait de nous inviter au MacDo pour y manger de la salade .Au final , notre première (et dernière) attraction de la journée avait consiste en un tour de petit train de la mine.
Evan et moi avions choisi le dernier rang du dernier wagonnet ( le plus rapide , comme chacun sait ) pendant que les autre se battaient pour s'asseoir à l'avant (car ,bizarrement , alors que le dernier wagonnet est le plus rapide , tout le monde veut toujours se mettre au premier rang ).On s'est donc retrouvés séparer du reste du groupe par une marée de joyeux touristes.
Si j'ai gardé des souvenir aussi précis de cette journée , c'est à cause de ce qui ses passé après .Vous savez ,ces panneaux à l'entrée des attractions avec un gros trait noir indiquant la taille minimum requise? Ceux qui vous donnent toutes sortes de mise en garde absurde à propos des femme enceinte ou des personnes cardiaque ,qui vous disent de laisser votre sac à dos a l'accueil ou de rester bien assis jusqu'à l'arrêt complet du manège ?
Et bien , il s'avère que ses panneaux ne sont pas si inutiles, en fin de compte . il y avait devant nous une famille japonaise , tous coiffes de casquettes à oreilles de mickey avec leur prénom brodé sur l'arrière . Alors que le vent nous fouettait le visage et que le petit train dévalait les rails branlants en produisent un tel vacarme qu'on s'entendait à peine hurler ,l'un des jeunes japonais s'est levé de son siège ,comme par défi. Il rait aux éclats ,une main plaquée sur sa casquette pour la maintenir sur son crane ,quand le petit train s'est engouffré à toute allure dans un tunnel.
On a annoncé aux information qu'un adolescent japonais de quatorze ans s'étais fait décapiter sur le petit train de la mine parce que qu'il n'avait pas tenu compte des consignes de sécurité .Ce que personne n'a précisé, c'est que la tête du malheureux ,avec sa casquette à oreille de Mickey , avait tourbillonné sur elle -même tel un hélicoptère saugrenu et que Evan Elliott , le jour de ses douze ans , s'étais ainsi retrouvé avec une tête décapiter sur les genoux , pétrifier d'horreur jusqu'à l'arrêt final du petit train
Ca aurait pu être moi .Si j'avais été assis à la place de Evan , ou si les japonais avaient échangé leurs siège à la dernière minute , cette tête aurait été mon cauchemar et non le sien . J'y ai souvent repensé au fil des ans , a mesure que notre amitié s'étiolait , que Evan s'enfonçait dans l'obscurité alors que ma popularité grimpait inexplicablement en flèche .Au collège , puis au lycée , toutes les filles avec lesquelles je sortais prenaient ce petit air dégouté pour me dire en riant:
- T'était pas ami avec ce type ,autrefois ? Tu sais , celui qui a récupéré la tête du japonais a Disneyland ?
-On est toujours amies , répondais-je, même si ce n'était pas tout a fait exact
On était restés en bons terme et il nous arrivait de chatter en ligne mais notre amitié ? elle aussi , avait été comme décapitée.
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j'espère que vous aviez bien aimer. Le chapitre 2 sera écrit demain
bonne lecture ;)
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Cœur coupées , tête brisés
RomancePaul Faulkner , dix sept ans , sportif , beau brillant appartient a la clique branchée du lycée Night school , a new York . mais un soir d été un drame survient et sa vie bascule . Son année de terminale ne se passera pas comme prévu , Paul ne sera...