Cœur coupées , tête brisés

chapitre 2 : la soirée qui tourne au cauchemard

Ma propre tragédie attendait son heure . Je guettait son arrivée avec méfiance jusqu'au moment ou, habitué a ma petite vie pépère dans ma banlieue résidentielle tranquille , j'avais cessé d'espère qu'il m'arrive quoi que se soit d'intéressant un jour .Résultat ,quand ma tragédie s'est enfin manifestée , il était déjà presque trop tard pour moi . Je venais d'avoir dix sept ans , j'était l'idole des jeunes, j'avais de bonnes notes en classe et j'était bien parti pour rester un garçon banal et insipide jusqu'à la fin de mes jour.

Je connaissais vaguement Mike Baedeker , un peu comme on devine la présence de quelqu'un assis à cote de vous en classe ou d'une grosse camionnettes dans la file de gauche . Il figurait sur mon radar , mais à peine . La fête avait lieu chez lui, dans une riche villa du quartier de Nort Lake avec un kiosque de jardin rempli de canettes de bière et de bouteilles de coktails premixés . Des guirlande de noel illuminaient la pelouse , bien qu'on soit au debut de l'été , et leur reflets tremblotaient à la surface des eux trouble du lac. Il y avait des voiture garées partout le long de la rue et j'ai du aller deux patés de maisons plus loin , sur Windhawk , pour me trouver une place , tellement j'avais peur de me faire accrocher ma bagnole.

L'apres midi , je m'était disputé avec charlotte , ma copine sur le court de tennis juste pres mon entrainement . Elle m'avait accusé je vais tacher de reformuler exactement sa phrase de '' fuir mes responsabilités en tant que président des élevés pour l'organisation de la soirée hawaïenne des première terminal ''. Elle avait prononcé ces mot d'un petit ton snob, comme si j'était censé avoir honte de moi. Comme si la menace d'un possible échec de la soirée hawaïenne annuelle des premières-terminales allait me donner de fouet nécessaire pour organiser sur le champs une réunion d'urgence de l'assemblée des élevés.

J'était trempé de sueur et je descend goulûment une canette de gotorado lorsqu'elle avait fait irruption en sautillant sur le terrain , vêtue d'une robe sans bretelle qu'elle avait dissimulée toute la journée sous son gilet . Elle s'était mise à me parler mais je ne pensais qu'une chose "Ses épaules sont trop sexy". J'imagine que je l'avais donc bien cherché lorsqu'elle m'avait sorti que j'était vraiment un sale con quand je m'y mettais et qu'elle préférait se rendre à la soirée de Mike avec son amie Jill parce que , franchement , elle ne savait plus quoi faire quand je devenais impossible à ce point.

- N'est-ce pas la definition même d'imposible? avais-je rétroqué en essuyant mon mentons dégoulinant de gatorado.

Mauvaise réponse. Elle avait poussé l un de ses petit cris haut perchés qui faisaient office de protestation , et tourné les talons. Voilà pourquoi j'était arrivé en retard à la soirée , encore vêtu de ma tenue de tennis , exprès pour la faire enrager .

Bref. Une fois sur place , j'ai mis mes clés dans ma poche et salué quelques personnes d'un signe de tête. En ma qualité de président des élèves de première , mais aussi de capitaine de l'équipe de tennis du lycée , j'avais l'impression de constamment saluer des gens de la tête , ou que j'aille, comme si ma vie consistait à passer indifféremment de la cour du roi au court du tennis.

Oups . Encore un jeu de mots. C'est une manie , chez moi. Les gens à l'aise quand vous leur tendez une perche pour se moquer de vous.

J'ai pris un gobelet alors que je n'avais aucune intention de boire et je suis allé rejoindre les gars de l'équipe de tennis au fond du jardin . C'était la clique habituelle , et ils avaient déjà bien entamé leur séance de picole. Ils m'ont accueilli un peu trop joyeusement et j'ai supporté leurs tape dans le dos avec une grimace affable avant de m'asseoir sur une chaise longue qui n'attendait que moi.

- Faulkner , regarde ça ! ma lancé Kim en vacillant sur ses pieds , debout sur une jardinière .