Arthur #1 : la mutation

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Arthur

Les cloches sonnent 7 heures. Je me lève tant bien que mal de mon lit inconfortable. Je me rends au réfectoire. Il y a déjà mes camarades. Je m'assis à côtes d'Alexandre, un copain, l'un des seuls garçons de l'orphelinat que je peux supporter.
- Hello. Me dit-il.
- Hello. Lui répondit-je. Nous passons le petit-déjeuner à discuter de tout et n'importe quoi. Une fois mon repas fini, je remonte dans ma chambre, prépare mes affaires, descends, dit au revoir à Mme Perie et sort de l'orphelinat direction le collège.

Une fois arrivé, je commence ma journée, comme d'habitude. Je remarque la présence d'un nouveau dans la classe, un garçon aux cheveux bruns. Il a l'air sympa, je décide donc à la récréation d'aller lui parler. Il est sur un banc dans un coin de la cour. Le pauvre, il est seul... Comme moi. Je m'approche de lui et entame la conversation.
- Heu salut. Il me regarde, puis me souris.
- Salut. Comment tu t'appelles ?
- Arthur et toi ?
- Harold.
- Tu viens d'où ?
- Je ne sais pas. Je suis un peu déstabilisée par la réponse.
- Tu habites ou maintenant.
- Je ne sais pas non plus. Il est étrange.
- Et... ça fait longtemps que tu es dans la ville ?
- Non... Je crois. Et toi ?
- Moi, j'habite à l'orphelinat, dans la périphérie de la ville.
- D'accord, je saurais.
- Tu aimes quoi dans la vie ?
- Les Mutants. La réponse me parait peu commun. Ce qui m'amuse le plus, c'est que moi aussi.
- Pourquoi ?
- Parce que je les trouve incroyables et évoluer... Et toi ?
- Moi, c'est bizarre, mais j'adore les mutants. Il me sourit puis rigole. Nous discutons comme ça, pendant toute la récréation puis de plus en plus quotidiennement. On devient amis, c'est le seul véritable ami que je n'ai jamais eu, apparat Alexandre bien sûr ! Le seul point qui me fait peur, c'est qu'il revint toujours les matins avec des bleus, un bras qui lui fait mal, etc.
À chaque fois que je lui demande ce qui s'était passer, il me répond que cela n'a aucune importance et change de sujet.
Aujourd'hui, on est vendredi et ce sont les grandes vacances, avec Harold, on a promis de se revoir de temps en temps.

Le temps passe et Malheureusement, je me retrouve à poiroter devant le point de rendez-vous de plus en plus longtemps. À présent, j'ai décidé de ne plus y aller, cela ne sert à rien. Je reste donc à l'orphelinat, à recevoir des déclarations d'amour et à discuter avec Alexandre, la routine quoi.
Mais aujourd'hui, tout as basculer. On a obtenu l'autorisation de Mme Perie pour sortir dans la ville. Avec Alexandre, on décide d'aller discuter dans un café que mon ami connaît bien, ont empreint une ruelle pour aller plus vite. On passe une super journée. Le soir, en rentrant, je ne me sens pas bien, je suis chaud d'après notre infirmière, pourtant, j'ai très froid. Je monte dans ma chambre sans manger et me couche immédiatement, j'ai mal au ventre et mes mains me brûles.Je réussit à m'endormir, plonger dans un sommeil très agité. Je rêve, je rêve que je suis entouré de gens, une foule de gens, je suis dans une arène. Soudain, un cercle de feu se dessine autour de moi. Sans réfléchir, je le traverse et me retrouve en antarctique, des hommes fait de glace me sourient, soudain la glace sous mes pieds se disloques et je tombe. J'atterries au milieu d'un immense incendie de forêt, des êtres de feu son près de moi et me tendent la main, j'hésite puis je la prends et soudain je me réveille. Je sens une odeur de brûler. Oh mon dieu !! Mon lit A PRIS FEU !! Je n'arrive pas à me calmer, comment est-ce possible... Je descends en vitesse, et cour vers ma porte pour alerter les autres. Mais à peine, je touche la poignée qu'elle prend instantanément feu. C'est moi qui suis provoquer ce feu... Comment... j'essaye de respirer un coup, je me calme et m'assois sur mon lit. Je n'ai pas peur de me brûler, j'ai les mains en feu alors je ne risque rien. Je respire et essaye de trouver une explication. Ça à sûrement avoir avec mon rêve... Mais si j'ai vu des êtres de feu et de glace... Ça voudrait dire que je peux contrôler la glace pour arrêter ce carnage. Mais... si je peux contrôler ces deux éléments... Cela veut dire que je suis... Ho je suis mal... Je suis un mutant !! Mon cœur s'emballe. J'ai peur et je suis existé comme un enfant le jour de Noël. Où vais-je aller ? J'entends des hurlements... Je regarde autour de moi... Non !! Le feu s'est propagé dans les autres pièces de l'orphelinat. Les cris ressemblent à des cris de peur, mais surtout à des cris de douleur... Je cours alors hors de ma chambre et vois une jeune fille en train de brûler. Je tourne la tête épouvanté et continu mon chemin le cœur serrer. Un peu plus loin, je vois la même scène, des cadavres, des gens en trains de brûler... J'entends la police et les pompiers, l'incendie est tellement importants qu'ils n'arrivent pas à l'arrêter, je sors hors de la maison et hurle :
- Arrêtez, ça ne sers à rien. Puis je m'affale par terre. Ils sont tous morts murmurait je. Je suis dévastée, les larmes sur mes joues, j'ai le cœur en miette. Quelqu'un s'agenouille devant moi et me pose une main sur l'épaule. Je lève péniblement à tête remplie de larmes. Une jeune fille est près de moi, elle est rousse. Elle me sourit. Puis comme si on se connaissait, elle me prendrait dans ces bras. Elle me chuchote des mots réconfortants, je ne la lâche pas, ça me fait du bien. Au bout d'un moment, nous nous lâchons. Elle est toute rouge et je dois sûrement l'être aussi. Elle me dit :
- Pardon... Hm... Je m'appelle Ivy et je suis une mutante, comme toi. J'ai fui ma famille et je suis allé en ville, en arrivant, j'ai vu la fumée s'échapper de l'orphelinat. Et comme je suis très curieuse, je suis allé voir et j'ai tout de suite compris qu'il s'agissait de l'œuvre de l'un de mes semblables, puis, tu es arrivé et à demander au pompiers d'arrêter et j'ai compris que c'était un accident. Elle arrête son discours pour me prendre les mains et continu :
- Je peux t'aider à maîtriser ton pouvoir. Je la regarde.
- Pourquoi tu ferais ça ?

- Pour tous te dire, tu as l'air sympa et que je ne laisse pas des Mutants dans un état comme ça, ce n'est pas juste. Elle me sourit, j'essaye d'esquisser ce qui peut ressembler à un sourire, mais je suis trop déchire pour le faire. Je me lève, elle fait de même. Je la suis sans un bruit, les larmes coulent toujours sur mes joues et je ne peux les stopper. Nous marchons pendant une bonne heure avant d'arrivée devant une maison. La jeune fille ouvre la porte et entre dans la maison. Elle me pose sur le canapé. Je suis tellement fatigué, mais je n'ose pas sombrer dans le sommeil de peur de faire encore brûler la maison. Ivy me dit alors :
- Tu peux dormir, il ne se passera rien, je peux te l'assuré. La deuxième manifestation arrive en général deux jours après dans la journée. Après m'avoir dit ça, elle vient de mettre à côté de moi, je suis un peu gênée, mais ça présence me rassure. On s'endors alors comme ça, tous les deux. Je me sens bien. Dans le canapé, sans vraiment se connaître, on dort comme de vieux amis l'un contre l'autre...

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