Coups et Blessure

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Drago n'avait pas mangé de la soirée, il n'était simplement pas d'humeur, il était énervé contre lui même, il n'arrêtait pas de culpabiliser sur son échange avec Hermione.

Pourtant il ne devrait pas, pourquoi il n'arrivait pas à passer à autre chose comme avec les autres filles ? Le pire c'est qu'en tant que préfet il se devait de faire une ronde quelques soir par semaine, comme par hasard Hermione devait également s'y coller ce soir.

Il n'avait aucune envie de la voir, elle le dégoutait, pourquoi l'avait-elle embrassé ? C'est à cause d'elle qu'il l'a blessée, il en étais obligé, enfin, peut-être qu'elle s'en fichait après tout. Mais maintenant par la faute de Granger il n'arrêtait pas de penser à elle, de ce qu'il lui avait dit, il regrettait vraiment. Bon dieu, mais qu'est-ce qu'elle lui avait fait ?

En parlant du loup, la jeune fille venait justement d'apparaître au bout du couloir, pitié, tout mais pas elle, pourquoi fallait t-il qu'elle soit toujours là au mauvais moment ? Hermione aussi l'avais bien vu mais elle faisait comme si c'était tout l'inverse, elle discutait avec un Poufsouffle qui c'était perdu. Elle espérait finir sa ronde au plus vite pour qu'elle puisse se reposer mais surtout parce que depuis cette année, avec le danger qui courait, elle n'étais vraiment pas rassurée à l'idée de marcher seule dans le noir.
En le voyant elle en eut des frissons, elle était si en colère pour ce qu'il lui avait dit, peut-être que c'était le moment de se venger, non elle n'était pas comme ça.

Quoique...

Elle avait pris sa décision, elle attendue patiemment que l'élève eut les renseignements nécessaire avant de littéralement foncée l'air déterminée vers le Serpentard, qui était vraiment surpris de la voir ainsi. Elle avait vraiment l'air furieuse, elle lui faisait presque peur, cependant il ne pût s'empêcher de sourire en remarquant qu'elle avait vraiment du cran, elle était vraiment courageuse de revenir à l'affront. Le temps qu'elle avance vers lui il ne fit que l'observer sous tout les angles, ses points étaient fermés et elle fronçait les sourcils. Cependant sa contemplation pris fin quand il sentit un poids s'écraser contre joue.

Aïe, celle-ci il ne l'avait pas vu venir.
- Ça c'est pour ce que tu m'as dis ce matin espèce de crétin, non mais sérieusement pour qui tu te prend à me parler de cette manière ?! Tu en as pas marre d'insulter sans arrêts les gens ! Tu es vraiment horrible et sans cœur Malfoy !
- Mais tu es complétement folle ! Je te rappelle que tu n'as rien dit ce matin et que tu semblais d'accord avec ce que j'avais dis !
- Je suis d'accord avec le fait que c'était une erreur mais pas avec le fait que tu me traites comme de la merde !
- Mais tu délires, on c'est toujours dit des atrocités ! Je te rappelle qu'on ne s'aime pas Granger ! J'ai passé ma vie à t'insulter et tu as toujours fais de même ! 

La jeune fille ne sut quoi dire de plus, encore une fois elle sentait son cœur s'essouffler, ses yeux s'embuèrent très vite de larmes, c'en était trop.

Elle se retourne prête à s'en aller, elle n'avait plus rien à lui dire, elle avait raison, elle n'avait jamais compté pour lui, ce n'était même pas une amie, ce qu'elle ressentait n'était pas réciproque.

C'est à ce moment que Drago réalisa qu'elle ne s'en fichait pas, qu'il ne lui était pas égal. Il se repasse la scène à la vitesse d'une seconde, il mesure le poids de ses paroles. Certes ils avaient étés ennemis, mais maintenant, ils se toléraient et même bien plus, il ne pouvait plus lui parler comme ça.

Il comprit qu'en plus de l'avoir blessé ce matin, il avait fait pire ce soir, quel idiot. En la voyant partir il réalise que pour lui aussi elle comptais, il ne savait pas encore comment mais il ne voulait pas qu'elle parte.

Alors comme dans les films moldus larmoyants, il se mit à sa poursuite et lui attrape le bras. Hermione se retourne, le visage déjà noyé de larmes.
- Pourquoi tu as répondu à mon baiser ? Questionne t-elle d'un air dur en regardant le blond droit dans les yeux.
- J'étais surpris c'est tout ! C'est toi qui a commencé je te rappelle, c'est plutôt à toi de t'expliquer !
- Tu aurais très bien pu me repousser !
- Je viens de te le dire, tu m'as pris au dépourvu c'est tout !
- Alors pourquoi tu m'as entraîné sur le canapé ? ne nie pas !
- Mais je n'ai strictement rien à nier ! C'était sûrement un réflexe je ne sais pas, ce n'est pas comme-ci tu étais la première ! S'écrie t-il agacé par ses questions, ils ne pouvaient pas juste passer à autre chose et oublier ce moment embarrassant ? A vrai dire il n'aimait pas qu'on le mette face au mur.

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