Je me souviens.
Je me souviens de ce lit sous la véranda qui ne dissimulait ni les formes ni les étoiles.Je me souviens de nos corps, encore.
Je me souviens de ta main dans mes cheveux. Et la sienne. Et de la sienne aussi.
Je me souviens de cet amour, de ce désir, qu'on partageait toutes et tous, comme des bêtes animées par une seule force, et je me souviens de cette tendresse, de ces caresses délicates qui ranimaient d'un coup toutes nos envies, et de après, quand on avait même plus besoin de s'arrêter, pas de règles à respecter, rien que l'amour, le désir, et la douce luxure de nos divins corps, entassés sur ce lit.
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heaven luxure
PoetryLa luxure de nos corps Nus, tièdes Et dégoulinants d'amour. (ceci n'est pas un lemon) [05/20]