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C'était infini. On s'arrêtait, on recommençait encore et encore. Il n'y avait que nos souffles pour nous stopper, des pauses dans ces éternels baisers.
Il n'y avait pas d'aube, pas de lendemain. C'était un train du plaisir qui ne s'arrêtait jamais.

Mais tout bonheur a une fin.
Alors nos corps emboîtés et luisants ont roulé au sol, on a ri comme des gamins ayant volé un fruit dans l'arbre du voisin.
On avait volé le fruit de la luxure, des enchevêtrements de membres et des amours charnels, qui s'étendaient sur nous comme des pluies de paillettes. On était tant, on était tant, parce qu'à deux c'est trop facile, et le Paradis s'entend à tous ceux et celles qui s'aiment.

J'ai aimé nos amours à plusieurs.
J'ai aimé cette nuit, heaven luxure.

「𝒻𝒾𝓃」

heaven luxureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant