Chapitre 3

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Une douce musique s'introduit dans le rêve d'une jeune femme endormie dans les bras de son homme. Mais petit à petit ce doux et chaleureux son se changea vite en une alarme stridente et incessante. La main de la brune s'abattit violemment sur l'engin se faisant violence pour ne pas le jeter à travers la pièce.

Hermione se glissa lentement hors du lit pour ne pas réveiller Gale paisiblement endormi. Elle alla prendre une rapide douche avant d'aller se préparer un café qu'elle avait grandement besoin. Rien que de penser à la pile de dossier à trier qui l'attendait à son bureau lui donnait la migraine.

La brune attrapa donc la gazette du sorcier puis partie s'installer sur le canapé avec sa tasse fumante. Elle ne fut pas étonnée en voyant son ennemi de toujours Draco Malfoy en première page. Qu'est-ce qu'elle pouvait le détester, rien que de voir sa tête de fouine peroxydée sur le journal lui donnait la nausée. Même si elle s'était rapproché de Zabini et Nott qui se trouvaient être très appréciable, la jeune femme ne pouvait toujours pas se voir Malfoy et ses deux cruches de Parkinson et Greengrass.

Hermione fit les gros yeux en découvrant la raison de la présence du Serpentard sur le journal. Il avait été arrêté et quand elle vue les accusations elle n'en revenait pas. Non pas qu'elle ne l'en croyait pas capable mais cela voulait dire qu'elle avait passé sa scolarité avec une tueur doublé d'un violeur. Cette homme la dégoûté encore plus.

Après avoir finit de regarder les détails, l'ancienne rouge et or décida d'aller se préparer pour ensuite se rendre à son bureau car beaucoup de travail l'y attendais.

Hermione passa les portes de son entreprise vers 8h elle salua rapidement ses employées et se dirigea vers son bureau.

« Bonjour Hermione, la salua Siggy son assistante. Il y a quelqu'un pour vous dans votre bureau. Je lui ai dit de prendre rendez-vous mais elle ne voulait pas partir avant de vous avoir vu. Je n'ai rien pu faire. »

« D'accord merci Siggy. »

L'avocate poussa la porte et découvrit une femme d'un blond presque blanc qui était dos à la porte. Elle était assise sur la chaise en face de son bureau et se retourna vivement au bruit de la porte.

Lorsque Hermione découvrit Narcissa Malfoy, un air surpris se colla à son visage. Mais qu'est-ce qu'une telle femme pouvait bien lui vouloir. Même si elle n'aimait pas son fils et ne portait également pas son mari dans son cœur. La jeune femme avait un grand respect et une profonde admiration envers cette femme qui s'était battu avec force et avait protégée sa famille quel qu'en soit le prix.

« Bonjour miss Granger. »

« Madame Malfoy, la salua Hermione d'un hochement de tête. Que me vaut le plaisir de votre visite. »

L'aristocrate regarda la jeune avocate s'asseoir face à elle et prit une grande inspiration. Elle ne pouvait pas se permettre de gâcher ce moment, il définirait la vie de son fils.

« Je suppose que vous avez entendu parlé de l'histoire autour de mon fils ? Commença-t-elle. »

Hermione hocha la tête et son visage se crispa lorsqu'elle pensa comprendre pourquoi la femme était là.

« Nous avons suscité presque tous les avocats et aucun est assez compétent, continua-t-elle. C'est pourquoi je suis ici. On m'a dit que vous étiez la meilleure du pays et ... »

« Et vous voulez que je devienne l'avocate de votre fils, finit Hermione. »

« Exact, repris Narcissa. Je suis désespérée vous êtes mon seul espoir, son seul espoir. Je vous en supplie mon fils est innocent, je le connais, jamais il n'aurait pu faire une tel chose. Il en est incapable. »

« C'est normal que vous pensez ça, il s'agit de votre enfant et vous feriez tout pour le protéger. Mais comment savez vous qu'il est innocent. Moi je l'en pense capable, déclara Hermione froidement. Il m'a persécuté tout au long de ma scolarité. »

« Il me semble que la personne qui a eu recours à la violence n'est pas lui miss Granger, lança sournoisement la mère. »

Hermione se dandinât mal à l'aise sur sa chaise. Elle n'était pas fière de ce coup de poing mais ne le regrettait en aucun cas. Il lui avait fait tellement bien.

« Il m'avait poussé à le faire, se défendit la brune. Et je n'en suis pas fière. »

« Je sais, sourit Narcissa. Mon fils est un idiot, particulièrement avec vous et je m'en excuse. Mais il a un bon fond, et surtout il n'en est pas pour autant un tueur »

« Ecoutez madame Malfoy. Je ne suis pas sûr de pouvoir accepter ou que ce soit une bonne idée. Nous mettre d'accord sera impossible et si nous entretenons pas un semblant de relation courtoise le procès sera perdu d'avance. Jamais il ne m'écoutera et je ne suis pas sûr de vouloir le faire, désolé. Mais je peux vous recommander des avocats qui seront prendre l'affaire en main. Ils sont très compétents et ... »

« Merci Hermione, puis-je vous appeler Hermione ? Voyant que la brune hochait la tête elle continua. Mais la seule personne qui sera capable de le défendre c'est vous. Je n'ai confiance en personne d'autre. Il saura vous écouter si sa vie est en jeu. »

« Je suis désolée mais... »

Hermione s'arrêta en étendant les reniflements de la femme en face d'elle. Elle détestait se trouver en face de personne qui pleurait. Ça l'a rendait mal à l'aise et la brune ne savait jamais quoi faire. Elle se leva donc et s'accroupit devant Narcissa en prenant sa main dans la sienne. L'autre releva son visage baigné de larme vers la Gryffondor qui frissonna en voyant la détresse et le désespoir dans ses yeux humide.

« Je vous en ... mais sa voix mourra dans sa gorge. »

« Je... j'accepte de le rencontrer, céda Hermione d'une voix douce. J'irai le voir cette après-midi mais je ne vous promets rien. »

La mère Malfoy releva son visage remplie d'espoir vers Hermione qui se tenait désormais debout devant elle. Dans un élan de bonheur elle prit vivement la jeune dans ses bras qui se tendit à son contact mais se laissa aller au bras chaleureux de Narcissa.

« Merci Hermione je ne vous remercierai jamais assez pour cela, s'empressa-t-elle. Et puis j'ai failli oublier mais mon mari et moi sommes prêt à vous offrir une importante somme d'argent. Que vous perdiez ou gagniez. »

Hermione hocha la tête satisfaite de cette annonce. L'argent était un bien dont elle avait bien besoin pour son cabinet qui était en plein développement.

« Tenez, reprit le femme blonde lui tendant une petite boîte blanche. C'est pour mon fils. Pourriez-vous lui donner quand vous le verrez. »

« Bien sûr. »

Hermione sourit intérieurement en voyant ce que contenait cette boîte. Cette femme était tellement prévenante et attendrissante. Elle était une femme parfaite.

**********

Draco n'en pouvait plus, il avait faim, soif il puait et par dessus tout, il était fatigué. Il n'avait pas bougé de la salle d'interrogatoire depuis son arrivée. Le blond allait perdre le contrôle mais il savait que c'était une technique des aurors pour qu'il cède lors de l'interrogation et jamais ça n'arrivera. Alors il releva la tête et prit un air froid sur le visage. Ce fut à ce moment que quelqu'un décida faire son entrée. Il hoqueta de surprise en découvrant une femme brune qu'il ne connaissait que trop bien.

« Granger. »

« Malfoy. »

L'avocat du diable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant