Les Trois Coups De Théâtre [Terminé]

Acte 2 : De l'ombre à la lumière

Acte 2 : Scène 1

Carnet d'Anastasia

Les jours passent mais ne se ressemblent plus car maintenant j'ai un ami qui me comprends comme personne ne m'a jamais compris. Je me sens enfin comprise mais j'ai peur de ressentir un sentiments qui dépasse l'amitié. Au fond de moi je le ressens, cette flamme interdite. Mais je me dis que je dois la contenir coute que coute car je ne veux perdre cet amis si précieux qui mets de la lumière dans l'océan d'ombre de ma vie. Je vois une lueur si singulière dans son regard qui me rappelle celle de Julien, mais j'espère au fond de moi qu'il ne m'aime pas. Je ne vois pas pourquoi il m'aimerait je suis froide et cassante.

J'ai un ami, un véritable amis qui ne me demande pas d'être une autre. Quel enfer pourquoi je me sens si bien, comme si je passait de l'ombre à lumière ? Je ne veux pas que cette douce flamme devienne un incendie car la frontière des mes sentiments est aussi mince que ma volonté de renoncer à lui.

Mais ses mots résonnent dans ma tête tel un tambour de guerre. Je me sens peu fière de me remémorer chacune de ses phrases

Mais quand il parle, il semble presque irréel. Ses yeux sont noirs, intensément noirs comme l'espace dont chaque étoiles s'illuminerait en me voyant. La nuance de ses yeux invite au mystère, invite à la passion Elle invite mes yeux à rejoindre les siens.

Les yeux de Julien sont bleus juste bleu glacial.

Alexandre :-Tu ne lâches jamais ton carnet?

Anastasia (sursaute) :-De quel droit ose-tu me surprendre de la sorte toi?

*Elle le fusille du regard un bref instant puis s'adoucie, heureuse de le voir

Alexandre :-Ah tiens dois-je avoir un permission pour te dire bonjour?

Anastasia :-Julien ne me surprend jamais

*Ses yeux redeviennent terne et sérieux

Alexandre :-Ah d'accord ça doit être fun

Anastasia :-Je n'ai pas besoin de "fun" dans ma vie.

Alexandre :-Qu'est ce que le bonheur t'as fait pour que t'attaque à jets de pierre?

Anastasia :-Qui te dis que je suis malheureuse?

*Alexandre, le regard compatissant et d'une nuance triste, lui caresse le bras

Alexandre :-Ne penses-tu pas mériter bien plus que de froides étreintes et des baisers sans passions?

Anastasia :-Je cherche avant tout de la stabilité. La vie c'est pas comme dans les films tu sais

Alexandre :-Oke heu tu vas aller au cours d'improvisation d'aujourd'hui?

*Ses yeux de la jeune fille s'illumine au grand bonheur d'Alexandre, satisfait de lui avoir redonné le sourire sans le vouloir

Anastasia :-Oh j'adooorerais !!! J'ignorais que ce cours existait !

Alexandre :-C'est parce que c'est une option récente. Je suis venu expressément ici , je fais partie d'une troupe d'improvisation amateur alors c'était l'opportunité rêvée!

Anastasia :-Julien dit que l'improvisation n'a pas sa place dans l'art théâtral.

Alexandre :-Tu sais ce que je pense de tout ce que dit Julien?

Anastasia :-Excuse moi je voulais pas te blesser

Alexandre :-Tu ne m'as pas blessé vu que cela ne vient pas de toi t'en fais pas!

Anastasia :-Je ne pense pas pouvoir t'accompagner  J'ai peur que Julien pense que ça ne fait pas sérieux aux yeux de ses parents. Je me bats tout les jours pour entrer dans leur bonnes grâces et je ne veux pas tout gâcher sur un coup de tête

Alexandre :-Oublie les pour une fois ! Oublie tout et suis moi! Juste pour cette fois je t'en prie je suis sure que tu vas adorer.  Je le vois dans l'étincelle de tes yeux que tu meurs d'envie de me suivre

Anastasia :-BON d'accord je te suis. Un jour, tes belles paroles auront raison de moi!

Alexandre :-C'est le plus beau compliments que tu ne m'ai jamais fait petite Ana

Alexandre :-J'aime pas ce surnom.

Alexandre :-C'est pas de ma faute si tu es toute petite

Anastasia :-C'est pas de ma faute si tu es immense! Julien fait 5 centimètre de plus que moi et j'ai pas l'habitude parler à un homme aussi grand que toi

Alexandre :-Tu es adorable petite Ana !

Anastasia :-Aller on y va et arrête de me draguer c'est gênant.

Alexandre :-A vos ordre ma reine!

Anastasia :-Tu m'énerves.

*Anastasia fait mine de bouder mais ne peut s'empêcher de rire presque  nerveusement, consciente et gênée de sourire un peu trop à ses blagues.*

Alexandre : Ca se voit !