Je me lève
Je me tends
Je me prends
Une petite trêve
Je me lève
Javance
Je ne vais pas faire de danse
Juste attendre que la nuit se lève
La lune sur tous les toits
Les chiens aussi haut ne mauront pas
Sils montent ils tomberont et connaîtront le trépas
Je reste donc aux abois
Cest ainsi que je les vois
Ils me regardent leurs dents sorties
Acérées bavantes nombreux sont ceux qui ont péri
Ainsi sont ceux qui aboient
Le regard dédaigneux
Je regarde ces monstres fuir
Ont-ils peur de notre cuire ?
Je nai pas peur deux
Je marche donc sur la gouttière
Les pattes pleines deau
Il tombe de la pluie en seaux
Je ne songe quà ma colère
Ce satané humain
Cest un sacré flemmard
À nous tirer dessus cest un sacré bâtard
Il na pas daigné sortir ses mains
Pour me donner ma panse
Jai faim, mes croquettes
Ont disparues ; victime de racket
Ne me reste que des restes rances
Pour lesquelles je me bats
Cest plus quacharné, comme bataille
Ne jamais sortir tout son attirail
Devant ce vieux roi des Chats
Le ventre creux
Je me mets en quête dun quelconque rat
Dans les égouts je ne croise que des corps gras
Je suis faible, il est vrai je me fais vieux
Le ventre toujours aussi vide
Je vais voir le contenu des rigoles
Lorsque je vois une voiture, je roule et dégringole
Suintant de sang le long de mes rides
Perdant la vie, le chauffard
Ne sarrête pas, poursuis sa vie
De la mort je nai que denvie
Voilà pourquoi jinsulte les hommes de crevards
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page blanche
RandomProposez-moi des thèmes à aborder dans mes poèmes, des défis, que ce soit en dessins ou en écriture... Même des trucs impossibles, comme rendre belle une peau flétrie, je le ferai ! Je vous présente donc ce nouveau carnet de défis !
