"Je n'aι paѕ de noм... Je ѕυιѕ le ѕυjeт тreιze."
Saviez-vous que certaines personnes ne gèrent pas bien certains membres de leur corps? Parfois ces parties de leur corps deviennent incontrôlables. On peut voir ce symptôme chez ceux atteints de Parki...
"Chaque fois que je devais utiliser mon alter pour une tâche trop ardue, je provoquais une catastrophe en perdant le contrôle. J'ai donc décidé de ne pas l'utiliser, ou plutôt de l'utiliser le moins possible. Mais plus je le retiens plus sa puissance grandit, et plus elle grandit plus il devient incontrôlable. C'est comme un cercle vicieux dont on ne peut pas sortir."
Cela faisait quelque temps déjà que son ami devin lui avait prédit la liberté. Pourtant il était toujours là, dans sa cellule préparant de nombreux plans tous voués à l'échec selon lui. Son ami s'était-il trompé? Impossible, le futur ne pouvait mentir, il devait juster persévérer et trouver un plan.
"Bon sang, comment me barrer d'ici sans utiliser mon alter... Je suis fort en combat rapproché mais si les gardes s'y mettent à plusieurs ça risque de tourner au vinaigre. Simuler une crise ? Non ils redoubleraient de vigilance me concernant. Je ne peux pas non plus faire de prise d'otages ils se moquent que leurs collègues ne meurent, ce ne sont pour eux que des dommages collatéraux... Que faire?"
Pensait l'adolescent en regardant le mur de sa cellule. Il toqua alors au mur derrière lui vérifiant la sonorité.
-Un mur plein, il fallait s'en douter... J'imagine que rien ne peut le briser ou le faire fondre....
À ces mots et en une fraction de seconde, un corps de géant en latex moulant vint raser le bâtiment tout entier. Le mur dont il parlait n'était plus qu'un énorme tas de gravats, tout comme le reste du bâtiment et ceux aux alentours.
La main de l'albinos sortit alors des décombres, puis un bras. N'arrivant pas à se dégager, le garçon usa de son alter de manière très brève afin d'en garder le contrôle. Il s'extirpa de sa prison de pierres observant les alentours. Le bâtiment dans lequel il avait été retenu si longtemps n'était maintenant plus qu'un champ de ruines et de désolation. Tandis que l'adolescent époussetait ses vêtements d'un geste de la main, regardait aux alentours se demandant ce qui était arrivé.
Entendant un combat faire rage, il laissa alors timidement dépasser sa tête d'un mur à moitié cassé, portant son regard sur la bataille qui se déroulait maintenant sous ses yeux. Il n'en croyait pas ses yeux, le grand All Might était entrain de se battre à armes égales contre un homme étrange à l'apparence même de la mort. Pas impressionné pour autant, il garda son sang froid.
"Le temps qu'ils réalisent ce qu'il s'est passé je ferai mieux de prendre la poudre d'escampette. Je reviendrai pour vous... Je vais vous libérer de ces chaînes je le promets."
L'albinos se fraya alors un chemin au travers des décombres, se déplaçant discrètement et rapidement comme ce qu'on lui avait appris. Sa minable vie défilait sous ses yeux, la sensation du vent, le ciel nocturne, la lumière de la lune qui reflétait un peu partout sur son corps. Il redécouvrait chacune de ces choses qu'il n'espérait même plus revoir. Tandis qu'il s'éloignait de la violente bataille qui faisait rage, il aperçu un regroupement de personnes, tous attroupés devant l'écran gigantesque d'où ils suivaient l'intense combat.
-Je ne peux pas rester habillé comme ça, on voit mes cicatrices... Je dois me trouver d'autres vêtements... Où est-ce que je peux trouver ça?
Les galleries marchandes et les bars étaient vides, comme si tout le monde avait quitté son poste afin de suivre l'affrontement. Son regard se porta alors vers une boutique remplie de mannequins habillés.
-Pourquoi est-ce qu'ils gâchent des vêtements en habillant des mannequins d'entraînement? J'imagine que c'est là que les gens viennent échanger leurs habits.
Le jeune albinos entra discrètement dans le magasin, et attrapa une veste à capuche noire au hasard, un t-shirt noir et blanc, un jean souple noir et des chaussures noires et blanches. Il profita même du temps qu'il avait pour se changer en vitesse. Une fois fini il se regarda dans un miroir, vérifiant si le tout lui allait correctement.
-La veste et le t-shirt sont trop grands mais ça devrait le faire... Enfin j'imagine...
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(NDA: Le dessin date vraiment donc c'est normal qu'il soit pourri :( mais je l'ai pas redessiné depuis alors j'vous le reposte quand même histoire que vous ayez une petite idée :3)
Le jeune adolescent regarda en direction de la caisse et y déposa ses anciens vêtements déchirés.
-J'imagine qu'il faut payer comme ceci.
Dit-il en s'éloignant de cet étrange endroit. Pas à pas, le garçon s'éloignait de plus en plus, se perdant dans l'immensité de la ville. Le hasard l'amena vers un vieil entrepôt désaffecté. Il décida de s'y aventurer prudemment, marchant à pas de loups. Il avançait vers le vieux bâtiment en se foudant dans le décor, progressant dans l'ombre. Il tira un coup sec sur la poignée de la porte d'entrée mais cette dernière ne s'ouvrit pas.
-Merde c'est fermé... Quand Bouddha ferme une porte il ouvre une fenêtre.
Le jeune albinos s'approcha alors d'une des fenêtres de l'entrepôt et la brisa d'un coup de poing sec et précis. Une fois la fenêtre brisée, Harumi entra à l'intérieure par cette entrée improvisée, se coupant au passage. Il observa alors le sang s'échapper de sa main, d'un air presque indifférent, avant d'afficher un visage paniqué.
-Merde je vais tâcher mes vêtements!
Dit-il en se précipitant à la recherche de quelques chose pouvait stopper le saignement. Il vit alors un vieux torchon au sol, et l'enroula autour de sa main.
-Alors c'est ça... Être libre....
Il prit alors un temps de pause, en profitant pour inspirer et expirer fortement, les yeux fermés.
-Ça fait un bien fou.
Le garçon s'assit alors sur le sol, ses yeux commencèrent à se perdre dans le vide. Il retroussa ses manches, observant chacune des cicatrices laissés par ses tortionnaires.
-Je me vengerai. Je vais les traquer et les tuer tous un par un. Même si je suis poursuivi par la suite. Personne, aucune justice n'est venue nous aider, aucun héros. Car ces héros de pacotille sont tous corrompus. Alors je serai leur héros, à tous ces pauvres enfants qui n'ont rien demandé, et je ferai payer leurs crimes à ces barbares qui prenaient un malin plaisir à nous malmener.
C'est sur ces pensées que le garçon ferma les yeux, assis et recroquevillé sur lui même dans un coin de l'entrepôt. Le froid glaçant de la nuit ne le gênait même pas, et cet entrepôt étant plus grand que sa cellule, pour lui c'était comme dormir dans une suite royale. Ainsi, il ne trouva aucune difficulté à parcourir le chemin qui le mènerait dans le creux des bras de morphée.
