Jessica

Prologue- Jessica

Jessica- Prologue: 

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J'aurais aimé pourvoir dire qu'elle était éternellement joyeuse, heureuse, belle. Mais c'est faux. Elle n'était rien de tout ça. Et c'est surement pour ça que tout le monde l'admiraient. Elle avait dans son regard l'indifférence et la rage contre les autres personnes de son espèce. 

Sept milliards de cons sur cette planète et aucun n'étaient foutus de la comprendre et de comprendre pourquoi elle a fait ça. Même moi, j'ai encore du mal à comprendre le pourquoi du comment. 

Et dans ma tête, c'est encore confus, c'est arrivé comme une flèche dans mon esprit. Et j'ai eu du mal à suivre. Je dois tout remettre aux claires, tous recommencer dans ma tête, même si ça doit faire mal, je dois le faire. Sinon, j'en crèverais.

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"T'aurais pas une clope ?"

Je crois que c'est comme ça que ça a commencé. C'était la première fois que je la voyais. Et je savais déjà qu'elle n'était pas comme les autres, que elle, elle en avait un peu rien à foutre de tout. Et je l'ai su quand elle m'a regardé droit dans les yeux et qu'elle a commencé a torture mon esprit. 

Parce que même en ne la voyant qu'une seule fois dans ta vie, ses cheveux débraillés couleur ébène, sa voix douce et mélancolique, sa démarche si imparfaite et ses yeux qui te transpercent le cœur d'un seul coup, te rester dans la tête jusqu'à la fin de ta vie.

"Je... Oui... Tiens.

-Merci. "

Je crois qu'au moment où elle a pris la cigarette dans mon paquet, c'est là que j'ai capté qu'elle en avait aussi rien à foutre de moi.

Parce qu'elle m'a juste dit merci sans même esquisser ne serait-ce qu'un sourire de menteur. Parce qu'elle ne mentait pas, elle n'en avait rien à faire de l'avis des gens. Elle ne voulait pas sourire au monde. Il n'y a rien qui puisse faire sourire sur ce monde merdique. Et c'est en la rencontrant que je l'ai compris.

Et puis, elle sans est allée, sans même regarder derrière elle. Elle sans est allée sans me regarder une dernière fois. Alors que moi, je continuais de la fixer traverser cette longue rue sombre. J'avais le regard figer en sa direction, comme si elle m'envoûtait.

Elle était magique et elle m'a rendu fou. Encore aujourd'hui, je me demande même si elle était bien humaine.