Chapitre 1

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"à George et Sophie Kirmann.

Un dernier adieux.

Je ne sais pas exactement à quel moment je me suis rendu compte que je n'était pas à ma place ou peu être parce que je ne l'ai jamais était. Je crois que cette vie ne m'appartient pas.

Je vous appelle "mère" et "père" même si pour moi, ce mot presque affectueux n'a pas réellement de sens. Un enfant doit avoir de l'admiration pour ses parents. Pour ma part je n'en ai aucune. Je n'ai aucune admiration pour vous. J'ai du dégoût, de la pitié.

J'aurais aimé pouvoir sortir, m'amuser sans avoir la peur de rentrer, sans culpabiliser à chacun de mes gestes, sans ressentir l'angoisse de vos futur ordres. Jai toujours garder le silence sous mon manteau de joie, laissant ma souffrance se débrouiller avec mon cur. Mais je ne peux plus.

Votre dictature me dévaste chaque jour, j'ai la sensation que vous m'enfermer dans une prison et que si je ne le fais pas maintenant, je ne parviendrai plus à trouver la clé pour m'en échapper.

Je vous écris un dernière adieu avant de partir, avant de men aller dans un ailleurs sans retour. Je men vais le cur léger, un cur libéré de lourd souvenirs partagés avec vous, un coeur allégé de toute angoisse, stress et sentiments négatifs.

Ecrire un message d'au revoir n'est pas chose facile quand on a un sentiment acide d'amertume. Mais écrire un message d'adieu permet de faire le bilan et de réaliser combien on hais les personnes que l'on quitte.

Savoir partir et quitter un monde qui fut un jour le sien est le destin que partage toutes les femmes et tous les hommes vivant sur cette terre. Les relations humaines ne sont pas toujours faciles. Certaines sont réconfortantes et valorisantes pour ma part, la relation que j'entretenais avec vous était blessante, dénigrante et paralysante.

Cette vie ma beaucoup appris, ma beaucoup dessus, elle ma aussi beaucoup pris. Je vous pardonne car la tristesse que j'ai ressentie à une époque, pendant quelques instants, m'a finalement rendue invincible, et m'a fait comprendre que même si l'amour de ses parents est évidemment très important, l'amour est l'amour, peu importe d'où il provient. Je suis devenus habituer à ne pas recevoir d'affection de votre part car je sais que quelques part il y a bien quelqu'un qui m'aimera alors quoi que vous penser de moi sa ne me fait plus rien, je m'en fiche.

Je pourrais vous écrire une montagne de mots abominables parce que vous m'avez n'égligé, mais parmi les choses que votre absence en tant que parents m'a enseigné, j'ai compris que la ranceur et la vengeance ne font souffrir que moi, et que je ne gagne rien à vivre avec ces sentiments négatifs.

Je m'en vais loin de vous, sans espérait une seul fois vous revoir un jour. Ne me chercher pas, c'est une perte de temps, je suis quelque part ou je ne vous dérangerait pas car ma présence pour vous n'était que matériel. Vous n'avez qu'a engager une femme de ménage et cela comblera votre vide car je ne servait qu'a ça.

Je me suis fait tatoué ma propre figure sur le cou et teint les cheveux en jaune fluo, ne me chercher je nuirais a votre réputation si je rste.

Détestablement, votre fille, April."

Je me sent libérer d'avoir écrit cette lettre, c'est comme si j'était déjà loin d'eux. Je déposerai l'enveloppe demain, devant leur chambre, avant de partir pour de bon. En espèrent que la dernière phrase les décourageront à me chercher. Je ne m'était ni teint les cheveux, ni tatoué mon visage, mais mes parents n'étant que focaliser sur l'apparence, ne voudrons surement pas faire revenir une fille de se style chez eux, cela ruinerait leurs image d'avoir un enfant tatoué avec des cheveux coloré.

Mes parents m'ont fait souffrir durant toute ces années mais je n'est jamais rien dit, je ne me suis jamais plaint. Et pourtant, j'était réellement à plaindre.

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