Chapitre 3

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- Il faut y aller le taxi nous attends. Me dis Eva en ajustent mon écharpe.

-Je sais c'est c'est stupide, je m'habille comme un esquimaux alors qu'il fait 40˚ là où je vais.

-En attendent ici on crève de froid, mais tu n'as quand même pas amené des pull dans t'es valises?

-Non t'inkiète, c'est vraiment cool que tu sois venue, pour te dire je suis totalement perdu, dis-je en lui souriant timidement.

Elle me prends dans ses bras.

-Je suis là maintenant, me rassure t-elle en chuchotant.

On met les valises dans le coffre et on monte dans la voiture, sa sent la cigarette et le pop corn, j'ai comme une soudaine envie de vomir.

-Vous pouvez ouvrir les fenêtres s'il vous plais, demandais-je en tirant au cur.

-Je savais pas que tu était aussi sensible.

-Non juste stresser, j'appréhende pour ma famille d'accueil.

-Imagine que tu tombe sur des pervers, ou des gens bizarre qui ont trente mille chats.

- Tu me rassure beaucoup Eva, merci.

-Je rigole, il ne faut pas t'en faire, je sûre qu'il seront cool, mais tu ne sais vraiment pas qui ils sont?

-Je devais faire un appel avec eux, avant mon départ mais je ne pouvait pas avec mes parents qui sont toujours sur mon dos à tout contrôler. Mais sinon on s'est envoyer des lettres.

-Et ils sont sympa? demande Eva.

-Par écrit, oui.

-La façons dont écrit une personne reflète sa personnalité, tu crois pas?

-Si, peu être, fin je sais pas. Dis-je en regardant à travers la fenêtre.

Eva s'assoie à côté de moi, sa tête sur mon épaule, on regarde le paysage défiler.
L'odeur de camomille dans c'est cheveux me rappelle les vacances.

Eva demande au chauffeur de mettre sa musique, elle sait que c'est la seul façon de me  detendre et elle se met à chanter et je chante avec elle.

Nous arrivons bientôt à Paris et je commence à avoir peur, l'adrénaline monte et mon coeur s'emballe. Je commence à voir apparaître des pancartes indiquant l'aéroport "Aéroport Paris Charle de Gaule 5 km"

-Quand tu embarquera tu pourras te retourner au dernier moment avant que je ne te vois plus, comme dans les films.

-J'avais déjà prévue de le faire. Assurais-je.

On se regarde sans rien dire puis on se met à rire.

-On va bientôt se revoir t'inquiète pas, chuchote Eva.

-Février c'est loin, Marmonnais-je en regardant à travers la fenêtre.

-C'est dans quatre mois, on a déjà vécu pire depuis notre rentré au lycée.

-C'est vrai mais tu va beaucoup me manquer.

-Toi aussi tu va me manquer et tu me promet de pas pleurer tous à l'heure.

Je lui tends mon petit doigt:

-C'est promit!

On se serre les doigts et l'on aperçoit l'aéroport dans la nuit. Il y a des lumières partout, on observe un avions qui atterrit, sa m'en donne des frissons.

Le Taxi se gare et je descends ma valise, Eva porte mon sac à dos et nous arrivons dans le hall; on était arriver 3 heures avant l'embarquement pour enregistrer les bagages et présenter le visa a la compagnie. Je marche lentement jusqu'à l'entrée, mes jambes tremblent.

American dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant